FORMALITES ADMINISTRATIVES
Passeport valable au moins 6 mois après l'entrée au Botswana avec un billet de retour.
Règlement d'une taxe de développement touristique de 30 US $.
Au-delà de 3 mois, un permis de résidence est nécessaire.
Attention, si vous transitez par l’Afrique du Sud avec des enfants, il est désormais obligatoire de produire un acte de naissance pour chacun, traduit en anglais et certifié (voir informations pratiques Afrique du sud).
CLIMAT
De manière générale, les précipitations sont basses, les températures élevées, et le climat est semi-aride.
L’hiver, de mai à octobre, correspond à la saison sèche. C'est la meilleure saison pour visiter le Botswana et observer la faune.
En juin-juillet, les températures moyennes sont de 21-25 °C la journée, mais les nuits sont très fraîches, voire froides entre juin et août. La nuit tombe aussi très tôt (vers 17h), ce qui n’est pas idéal en camping.
En août, des vents d’ouest charriant sable et poussière du désert peuvent obscurcir la visibilité.
L’été, de novembre à avril, est aussi la saison des pluies. Il fait alors très chaud.
Les précipitations sont surtout marquées dans le Nord et dans l'Est (vallée du Limpopo), les régions les plus peuplées. Dans le désert du Kalahari en revanche, les pluies restent faibles. Il arrive que certaines routes soient fermées à cette période de l'année
DECALAGE HORAIRE
Pas décalage en été et plus 1h à Gaborone.
DEVISE
Le pula (BWP).
L’importation de devises étrangères doit être déclarée. Une fois sur place, on change facilement euros, dollars et rands sud-africains.
On trouve banques et distributeurs automatiques dans toutes les grandes villes.
Sur les sites touristiques, seul le paiement en espèces est possible (euros, dollars, livres anglaises et rands sud-africains bienvenus). Dans la plupart des hôtels, restaurants et chez les organisateurs de safaris, le paiement par carte (Visa, MasterCard, plus rarement American Express) est aussi possible
LANGUE
L’ANGLAIS et le SETSWANA
RELIGION
A majorité christianisme.
SANTE
Il est conseillé d'être à jour de ses vaccins universels (diphtérie, tétanos, polio, coqueluche, hépatite A et B).
Aucun vaccin n’est exigé, sauf celui contre la fièvre jaune pour les voyageurs en provenance de zones à risques (certificat de vaccination obligatoire).
Les risques de paludisme (le Botswana étant situé en zone 3) sont particulièrement élevés en mars-avril en raison des pluies dans les zones touristiques du Nord où un traitement préventif est fortement conseillé.
TRANSPORT
Face à la faiblesse des transports en commun, il est conseiller de louer un véhicule.
Il faut avoir un permis de conduire international et 21-23 ans minimum. Le conducteur doit avoir son permis depuis au moins un an, voire jusqu’à 3 ans. En tout état de cause, les conducteurs de moins de 25 ans sont soumis à des frais supplémentaires.
On peut aussi envisager de louer un véhicule en Afrique du Sud, voire en Namibie, c’est souvent moins cher. Plusieurs compagnies autorisent le franchissement des frontières régionales (avec un petit supplément) et certaines permettent un drop offdu véhicule en un lieu différent de celui ou vous l’avez pris (re-supplément).
La conduite est à gauche.
Le réseau goudronné est impeccable, mais fait souvent place aux pistes. Celles-ci sont bien entretenues sur les axes les plus importants, mais elles sont souvent sablonneuses.
Même en dehors d’un safari, roulez en convoi de 2 véhicules si possible (préférable en cas de pépin) et faites le plein à chaque occasion. Attention aux animaux sauvages responsables de beaucoup d’accidents.
À l’intérieur du pays, bus et minibus relient entre elles la plupart des grandes villes par les routes goudronnées.
Les départs se font surtout le matin et jusqu’en début d’après-midi. Le plus souvent, les véhicules ne partent que lorsqu’ils sont pleins.
Le ferry de Kazungula traverse le fleuve Zambèze au nord du pays et mène en Zambie. C’est le chemin le plus court depuis le parc Chobe (Kasane) jusqu’à Livingstone. Un autre ferry relie Kazungula à Katima Mulilo
S'il est lent, le train est cependant un moyen très agréable de découvrir les paysages du Botswana. Partagé en 3 classes, il dessert les villes de Gaborone, Mahalapye, Palapye, Serule et Francistown, mais il existe également des lignes régionales et monoclasses entre Gaborone, Pilane et Lobatse.
VIE PRATIQUE
Adaptateur nécessaire.
Comme dans tout le continent, on observe un grand respect des institutions. Le Président est exposé dans les administrations, les hôtels et les magasins.
Les policiers botswanais sont très efficaces (y compris pour le contrôle des excès de vitesse) et toujours prêts à renseigner ou aider en cas de problème. Il suffit de faire appel à eux avec respect et politesse (l’utilisation de « Sir » est bienvenue).
La population du Botswana vit en grande majorité de façon traditionnelle. En dehors des agglomérations et des camps, les populations locales n'ont pas forcément l'habitude des visiteurs.
Lorsqu'on arrive dans un village, il est préférable d'aller rendre visite au chef de la communauté, de lui demander la permission de camper ou l'autorisation de puiser l'eau du puits collectif.
Ne jamais penser que vous serez trop poli. Indispensables avant de poser la moindre question, les échanges de formules « Good morning, how are you ?… Fine… Thank you, how about you ? » Ici, c’est une tradition. Lorsque l'on serre la main d'un Botswanais, il est de coutume de porter la main gauche sous le coude droit. Ce geste s'applique aussi pour remercier. Généralement, préférez le geste à la parole et ne vous offusquez pas de l’absence de remerciement lors de la remise d'un cadeau.
Évitez de parler de religion.
En règle générale, on se lève tôt au Botswana et la vie nocturne n'est pas très développée.
Tenue de safari de couleurs non violentes, pantalon ou bermuda et chemise à manches longues (contre insectes à la nuit tombée), polaire pour matins et soirs
TELEPHONE
De la France vers le Botswana : 00 + 267 + indicatif de la ville + numéro local du correspondant.
Du Botswana vers la France : 00 + 33 + numéro du correspondant sans le 0 initial.
Si la plupart des villes sont couvertes, la majorité des camps (safari lodges) de la moitié nord (Okavango et Chobe) se trouvent en dehors de la zone de couverture des portables. Les directeurs de camps communiquent avec l’extérieur par radio, et la connexion à Internet est souvent impossible
CUISINE
La cuisine botswanaise est rudimentaire mais les camps, les lodges et les restaurants de la capitale, proposent une cuisine internationale. Par contre il y a une grande variété de produits sur les marchés, la plupart en provenance d'Afrique du Sud.
Presque tous les lodges, cottages et campements de safari disposent de bars et de restaurants de bonne qualité. Ils proposent en général un buffet, sauf dans les plus petites structures qui proposent plutôt un menu fixe. Un braai (barbecue) est généralement organisé une ou deux fois par semaine.
Le bogobe, une sorte de porridge de millet, de sorgho ou de maïs « paga » (en purée), est au cœur de la cuisine botswanaise. Aux côtés des épis de maïs, des frites, de pap (ou phaletshe, sorte de polenta) et du samp (purée grossière de grains de maïs), il accompagne traditionnellement les ragoûts (de queue de bœuf en particulier).
On trouve aussi des épinards et du potiron, sans oublier les différentes espèces de melons du désert, mangées crues ou parfois cuites.
Les viandes les plus appréciées sont le bœuf (produit localement), la chèvre et le poulet, le mouton dans une moindre mesure. Ils sont le plus souvent simplement grillés au barbecue (sur le modèle du braai sud-africain).
Vous pourrez aussi goûter le seswaa, de la viande bouillie et salée écrasée ou déchiquetée en lambeaux.
On trouve également des poissons de rivière.
En vente partout, le vetkoek (« gâteau gras » en afrikaans) est un beignet garni de viande hachée, de miel ou de confiture.
Les bières locales, vins d’Afrique du Sud et sodas sont énormément consommés.
Plus traditionnels, on trouve le très alcoolisé vin de palme, le khadi (à base de baies et de miel ou sucre roux), la bojalwa (bière de sorgho) et le vin d’amarula, tiré du fruit acidulé du marula.