FORMALITES ADMINISTRATIVES
Passeport valable au moins 6 mois à partir de la date d'entrée au Brésil.
Le visa n'est plus obligatoire pour les Français si le séjour touristique ne dépasse pas 90 jours (par période de 6 mois).
Billet retour ou de sortie du territoire brésilien est nécessaire.
CLIMAT
Le Brésil est si vaste qu'il est pratiquement impossible de définir la saison idéale pour y voyager. Il n’y a pas un seul climat mais plusieurs, tout dépend de la région où vous allez.
Dans le sud du Brésil, l'été austral s'étend de décembre à mars. Il est très chaud, voire étouffant à Rio et à São Paulo. Il n'est pas exempt de pluies tropicales, soudaines et parfois diluviennes. L'hiver austral court de juin à septembre, mais les températures restent agréables.
Dans les États du Nordest - Bahia et Pernambuco - proches de l'équateur, la chaleur, parfois lourde de décembre à mars, est ponctuée de fréquentes mais brèves averses. Préférez la période de septembre à mi-décembre pour visiter cette région.
Le Mato Grosso et le Mato Grosso do Sul connaissent aussi, pendant l'été austral, une saison des pluies qui inonde les grandes plaines du Pantanal. La ville de Cuiabá, dans le Mato Grosso, est réputée pour être une des plus chaudes du Brésil.
L'Amazonie est une région chaude, pluvieuse et très humide. Dans la forêt, le taux d'humidité atteint les 100 %. On distingue deux périodes : celle de la chuva, qui s'étend, dans la plus grande partie du bassin, de janvier à juin et celle qui va de juillet à décembre (la saison « sèche »).
DECALAGE HORAIRE
Décalage de moins 5h en été et moins 3h en hiver.
DEVISE
Le real (reais au pluriel).
Pour disposer de reais, deux solutions : le change ou le retrait par carte aux distributeurs de billets, très nombreux dans le pays.
Si vous prévoyez un périple de plusieurs jours loin des principales villes, assurez-vous d’avoir suffisamment de reais, car il vous sera parfois difficile, voire impossible, de changer ou de retirer de l’argent avec une carte de paiement.
On conseille vivement de se rendre dans les câmbios (bureaux de change), présents dans toutes les villes un peu importantes, plutôt que dans les agences bancaires, notamment celles du Banco do Brasil qui, si elles veulent bien faire le change, prennent une forte commission.
Attention aux plafonds de retrait assez bas (parfois à peine 500 Rls !), notamment au Banco do Brasil, ce qui oblige à multiplier les retraits et donc les commissions.
Attention, les piratages de cartes de paiement sont assez fréquents au Brésil. Ils ont lieu le plus souvent à un distributeur.
LANGUE
PORTUGAIS
RELIGION
Majorité catholique.
SANTE
La vaccination contre la fièvre jaune est fortement recommandée avant tout déplacement au Brésil. Si vous vous rendez en Amazonie, pensez aussi à un traitement antipaludéen et à des médicaments contre la malaria.
Sur l'ensemble du territoire, évitez de boire l'eau du robinet, de manger des légumes crus et de marcher pieds nus à cause des parasites. De même, méfiez-vous des baignades dans les eaux douces, stagnantes et marécageuses, surtout dans le Nordeste.
Les consultations dans un cabinet médical sont très chères (de 45 à 75 €). C'est également le cas pour les médicaments.
Eviter de boire l’eau du robinet.
TRANSPORT
Si vous voulez en voir le maximum, l’avion est le moyen de transport à privilégier. Attention, en décembre, janvier et plus encore en juillet, les Brésiliens sont en vacances et de nombreux vols sont complets
Propre, confortable, sûr, ponctuel... le réseau des bus au Brésil est vraiment bien organisé et reste un excellent mode de transport.
Les bus, qui vont partout, sont surtout pratiques pour les voyages à l'intérieur d'un même État ou entre États voisins.
Chaque ville possède sa rodoviária (ou terminal rodoviário). Ces gares routières sont de véritables centres névralgiques. On y trouve des lanchonetes pour manger, des toilettes (parfois avec douches), des téléphones, des consignes (guarda volumes), souvent des distributeurs de billets et parfois l'accès à Internet.
Sur les moyennes et grandes distances, on peut en général choisir entre trois types de bus : convencional (pas d'AC ni de w-c), executivo (avec AC, w.-c., sièges inclinables et distributeurs de café et d'eau) et leito (sièges semi-couchettes, quasi à l'horizontale, avec oreillers et couvertures).
Le train n’existe pratiquement pas, sauf comme curiosité locale, pour desservir la banlieue de Rio, rallier le Minas Gerais à Vitória (Espirito Santo)
Dans beaucoup de régions, c'est évidemment en voiture que vous serez le plus autonome. Attendez-vous toutefois à de très longs trajets ! En théorie, on ne roule pas vite au Brésil, et les nombreux camions ne sont pas faciles à doubler sur les routes étroites
Les routes sont correctes dans l'ensemble, surtout dans le Sud et le Sudeste, mais méfiez-vous des chaussées défoncées, sur les axes secondaires et dans les zones un peu reculées.
Les autoroutes (payantes) et voies rapides sont plutôt rares, sauf dans le Sud, autour de São Paolo et Rio notamment. En Amazonie, les routes, peu goudronnées, ne sont parfois utilisables qu'à la saison sèche.
Éviter de rouler la nuit. La signalisation, déjà insuffisante en journée devient nulle une fois la nuit tombée. La nuit, dans certains quartiers des grandes villes, les Brésiliens ne s'arrêtent pas au feu rouge par peur des agressions.
Le permis de conduire international est rarement exigé, un permis national suffit.
Les tarifs les plus avantageux sont obtenus en réservant une voiture depuis la France, avant le départ.
VIE PRATIQUE
Prévoyez un adaptateur car les prises sont à fiche plate.
Faites des photocopies de tous vos papiers avant de partir : passeport, permis de conduire, etc.
Règle numéro un, évitez de ressembler à un touriste ! Habillez-vous sans ostentation. Évitez les vêtements et accessoires de marques. Votre meilleur prêt-à-porter pour partir, c’est en gros : pantalon de toile ou jean, chemisette ou tee-shirt sobre, sandales, tongs ou baskets bon marché...
Sortez avec le strict nécessaire : généralement, les Brésiliens gardent tout simplement leurs affaires (clés de voiture, lunettes, cigarettes...) à la main. Si vous ne pouvez vous passer de votre sac, choisissez-en un porté en bandoulière, que vous pourrez placer devant vous dans la foule.
À la plage, n'emportez que le strict minimum.
La nuit dans les grandes villes, évitez de vous balader à pied une fois la nuit tombée (en tout cas après 21h), déplacez-vous plutôt en taxi. Si vous avez une voiture, faites comme les autres automobilistes et utilisez les parkings ou emplacements surveillés.
TELEPHONE
De la France vers le Brésil : 00 + 55 + indicatif de la ville + numéro local du correspondant.
Du Brésil vers la France : 00 + 33 + numéro du correspondant sans le 0 initial.
On peut utiliser son propre téléphone portable au Brésil avec l’option « Monde ». Renseignez-vous auprès de votre opérateur sur les conditions d’utilisation de votre portable à l’étranger
Acheter une carte SIM/puce sur place, si vous restez assez longtemps au Brésil, peut être une option avantageuse. Cependant, il faut d’abord s’enregistrer et posséder un numéro de CPF (Cadastro de Pessoas Físicas), ce qui s’avère un peu compliqué. Il est également possible de faire sa demande dans son pays d’origine avant de partir, via le lien http://idg.receita.fazenda.gov.br/information/.
CUISINE
La cuisine brésilienne résulte de l'étonnant mariage des traditions culinaires portugaises, amérindiennes et africaines.
Les denrées alimentaires de base sont le riz (arroz) et les haricots (feijão).
À cela s'ajoutent de la farine de manioc, ainsi qu'une viande ou un poisson, rôtis ou cuits avec des légumes d'accompagnement (courgettes, gombos, chou vert ou blanc, potiron, banane plantain).
Les plats typiques sont :
Feijoada : c'est le plat national brésilien. Dans les restos, il est traditionnellement servi le samedi midi. Les haricots sont mijotés avec des pieds, queues et oreilles de porc salé, de la poitrine et des saucisses fumées, de la viande de bœuf fumée, le tout aromatisé à l'ail et aux oignons revenus à l'huile de palme.
Virada a paulista ou mineira : le haricot est transformé en purée. Accompagné de riz, de chou vert et servi avec des côtelettes de porc, des couennes rôties et des bananes panées.
Carne do sol (carne seca) : viande de bœuf salée et boucanée. Accompagné de purée de manioc, le plat ressemble à notre hachis Parmentier. C'est la vedette de la gastronomie du Nordeste.
Cartola : une spécialité sucrée emblématique du Pernambuco. Sorte de crêpe à base de farine de manioc, garnie de fromage fondu, bananes grillées et saupoudrée de cannelle. Certains restaurants la servent aussi en version salée.
Moqueca de peixe ou de camarão : on fait revenir le poisson ou les crustacés avec oignon, ail, coriandre et tomates dans du lait de coco et on achève la cuisson avec de l'huile de palme. Servi avec du riz et un pirão.
Empadão : grande tarte fourrée aux crevettes ou à la viande, avec des cœurs de palmier et divers légumes.
Cuscus : rien à voir avec le couscous du Maghreb, il s'agit d'un gâteau de semoule de maïs fourré aux crevettes et aux sardines, avec des morceaux de légumes. Il existe deux types de cuscus principaux : le paulista et le bahiano.
Vatapá : savoureuse purée à base de mie de pain ou de farine de blé, comprenant crevettes, lait de coco, gingembre, noix de cajou, épices, etc. L'un des plats les plus réputés de la cuisine bahianaise, mais reconnu dans tout le Brésil.
Barreado : ce plat typique du littoral du Paraná, originaire des Açores, se retrouve dans tous les restos de Morretes et Paranaguá. La viande de bœuf ou de porc est mijotée dans une cocotte en argile, puis mélangée à de la farine de manioc afin d’obtenir une consistance pâteuse.
Buchada de carneiro : un triomphe de la cuisine du Pernambuco ! Panse de mouton farçie aux tripes et abats, préparée en ragoût aux herbes ou cuite au court-bouillon.
Churrasco : c'est l'un des grands « sports » brésiliens. Sa réputation vient du pays gaucho. C'est la grillade de bœuf.
Pernil assado : jambon entier, frais et rôti, avec farofa et couennes grillées. Tradition paulista et mineira.
Pão de queijo : on en trouve dans tout le pays, mais c’est du Minas Gerais qu’il provient et où l’on mangera les meilleurs. C'est une sorte de petit chou au fromage, parfois fourré de différentes sauces. Amuse-gueule.
Salgados : une institution ! Petits en-cas vendus pour trois fois rien dans de nombreux bars, padarias et lanchonetes, ces beignets salés à la viande, au poisson, au fromage ou aux légumes font un petit déj de circonstance.
Côté dessert, les spécialités sont :
Pé de Moleque : une sucrerie à base de cacahuètes et de caramel, sorte de nougatine. Elle est vendue sur les stands de rue, notamment à Parati et à Salvador.
Brigadeiro : un grand classique qu’on trouve partout, décliné de mille façons. Son ingrédient principal, le leite condensado (lait condensé sucré).
Romeo e Julieta : de la pâte de goyave à déguster avec un fromage mineiro(genre feta)
Il existe également une grande variété de fruits excellents.
Les restos « standard » sont familiaux, classiques, chic, touristiques, etc. Les plats à la carte, notamment dans les régions côtières, sont généralement pour deux personnes, voire trois.
Les restaurants « ao kilo » sont très répandus. Il s’agit de restos proposant un buffet où l’on se sert de divers plats, puis on fait peser l’assiette.
Le rodizio est idéal pour les gros mangeurs puisque, là, on mange autant qu’on veut pour un prix fixe.
Les lanchonetes sont les snacks du coin de la rue. On en trouve d’ailleurs littéralement (presque) à chaque coin de rue.
Le cafezinho (« petit café ») est une institution nationale.
Le guaraná est le soda national. Élaboré à partir du fruit du guaraná, plante amazonienne exclusivement brésilienne.
Le Maté est une infusion d'Ilex paraguariensis, une herbe autrement connue sous le nom de yerba maté.
Sucos et vitaminas est servie dans n’importe quel resto, bar ou kiosque de rue, on boit des jus de fruits frais préparés au mixeur.
Le caldo de cana est un jus de canne à sucre broyée et pressée, au goût végétal et sucré prononcé
Le coco verde est servi partout aussi, dans les rues, sur les plages ou au bord des routes.
Pour les boissons alcoolisées, les brésiliens boivent de la bière, Cachaça, Caïpirinha
Concernant le vin, il existe une petite production dans le Sud, à base de cépage cabernet franc, mais les vins brésiliens sont loin d’égaler ceux d'Argentine ou du Chili.