FORMALITES ADMINISTRATIVES
Passeport valable encore au moins 6 mois après le retour et un visa est nécessaire.
On peut obtenir le visa auprès du consulat du Cambodge de son pays d’origine, en présentant une photo d’identité, le passeport et sa photocopie, un formulaire par personne à remplir (téléchargeable sur le site de l’ambassade), y compris pour un enfant mineur.
Le visa on arrival peut être obtenu à toutes les frontières terrestres et dans les aéroports internationaux. Mieux vaut être en possession d’un billet retour.
Aux aéroports de Phnom Penh ou de Siem Reap, prévoir une photo d’identité et environ 36 $ (petit supplément si vous arrivez sans photo).
Par Internet : le ministère cambodgien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale propose d’obtenir un e-visa touristique en cliquant sur le lien suivant :
Il suffit de compléter le formulaire, de télécharger une photo et de régler par carte de paiement (environ 36 $). Vous recevez votre visa par courrier électronique sous 3 jours.
CLIMAT
Il connaît deux saisons : la période d'hiver (novembre à mars) et la mousson d'été (mai à octobre). La première est relativement sèche (avec une température autour de 25 à 30 °C) ; la seconde est très chaude (jusqu'à 35 °C) et surtout très humide (pluies violentes mais courtes, en fin de journée, et pas mal d'inondations).
DECALAGE HORAIRE
Plus 5h00 en été à Phnom Penh et plus 6h00 en hiver.
DEVISE
Le riel.
Cependant, c'est le dollar américain ($) qui vous sera le plus utile dans le pays ! Tout le monde l'accepte. On vous rend parfois la petite monnaie en riels, ce qui permet d'avoir toujours des coupures des deux devises sur soi.
L'euro se change sans problème dans les banques et les bureaux de change. Cela dit, vous aurez toujours intérêt à changer vos euros en dollars plutôt qu'en riels.
Dans les grandes villes, on trouve des distributeurs automatiques, délivrant des... dollars. Même si le taux de change est meilleur que dans les banques et les money changers, la banque locale prélève sa commission en plus de celle de votre banque, souvent élevée. Alors ne retirez pas de petites sommes.
LANGUE
Le KHMER et l’ANGLAIS.
RELIGION
A majorité bouddhiste.
SANTE
Il est recommandé de faire le vaccin contre l'hépatite A et la typhoïde et d'être à jour sur les vaccins universels.
L’encéphalite japonaise : elle sévit en permanence. C’est une maladie grave. La vaccination est d’autant plus recommandée que les séjours ruraux seront longs, en particulier dans les zones de rizières.
Evitez l’eau du robinet.
Pour Angkor et les zones rurales, un traitement antipaludique est fortement conseillé. Utiliser abondamment des répulsifs anti moustiques efficaces.
Éviter les crudités et les légumes non bouillis. De même pour les glaces et fruits déjà épluchés.
TRANSPORT
Une ligne de chemin de fer relie à nouveau depuis avril 2016 Sihanoukville à Phnom Penh, en passant par Kampot et Takeo.
Le bus est un moyen de transport économique mais rarement ponctuel et pas toujours sûr. Plusieurs compagnies relient quotidiennement la capitale aux principales villes du pays. Nombreux bus également pour le Vietnam et la Thaïlande.
Mekong Express et Giant Ibis sont parmi les meilleures compagnies.
La circulation urbaine à la mode cambodgienne peut s'avérer particulièrement traumatisante, pas forcément à cause des vitesses atteintes (rarement possible d'aller très vite), mais en raison des trajectoires et modes d'arrêt parfois diamétralement opposés à ceux que nous connaissons.
Il faut être en possession d’un permis de conduire international peut éviter les tentatives de racket.
Les motos-taxis (appelées parfois motos-dops) sont le moyen de transport le moins coûteux, même pour sortir de la ville. Tous les jeunes chauffeurs ne conduisent pas comme des kamikazes et on peut se faire prêter un casque.
Les tuk-tuk, carrioles attelées à des scooters ou à des motos, sont bien plus confortables. On y monte jusqu'à quatre personnes.
VIE PRATIQUE
Pas besoin d’adaptateur.
Comme partout en Asie, ne jamais s'énerver et de ne surtout pas élever la voix ni de se faire menaçant.
Il est très mal vu de contredire quelqu'un. Si votre interlocuteur se trompe, ne le lui faites pas remarquer.
On ne se serre pas la main et on s'embrasse encore moins. Pour saluer quelqu'un, portez vos mains jointes au devant de la poitrine si vous êtes face à un égal. Si vous saluez un supérieur, joignez les mains devant le visage.
Rester pudique dans son habillement : les touristes torse nu dans les lieux publics sont très mal vus. Lors de la visite des temples, il s'agit bien sûr d'être décemment vêtu, couvert des épaules aux genoux.
La politesse est très importante. En public, il convient d'appeler une personne par son nom précédé de « monsieur » ou « madame ».
Il est mal vu de critiquer la famille royale et le roi. Plus qu'un homme politique, il incarne le symbole de l'unité et des traditions khmères.
Il est de coutume de donner de l'argent aux vrais mendiants, surtout les personnes âgées et mutilés de guerre (nombreux), qui n'ont rien d'autre pour vivre.
Ne jamais toucher la tête d'une personne (même d'un enfant), ce geste étant considéré comme une injure.
Ne pas montrer les gens du doigt.
Dans les temples, on n'entre pas la tête couverte. Contourner le Bouddha par la gauche. Ne pas s'asseoir dos au Bouddha et ne pas pointer ses pieds dans sa direction, c'est très mal vu. En aucun cas une femme ne doit toucher un moine.
Toujours demander l'autorisation avant de prendre une photo de quelqu'un.
TELEPHONE
De la France vers le Cambodge : 00 + 855 + indicatif de la ville + numéro local du correspondant.
Du Cambodge vers la France : 00 + 33 + numéro du correspondant sans le 0 initial.
Acheter une carte SIM/puce sur place est l’option la plus avantageuse pour appeler dans le pays mais aussi à la maison. Il suffit d’acheter à l’arrivée une carte SIM locale. Avant de signer le contrat et de payer, essayez donc, si possible, la carte SIM du vendeur dans votre téléphone, préalablement débloqué, afin de vérifier si celui-ci est compatible.
CUISINE
C’est un mélange les influences vietnamienne, thaïlandaise, chinoise et française. Beaucoup de soupes, de riz (aliment de base) et de légumes. De temps en temps de la viande (porc et bœuf, mais ce dernier est souvent dur !) mais surtout du poisson d'eau douce, comme les anguilles, et du poulet. Également du gibier (chevreuil) dans les zones forestières.
Les préparations sont agrémentées de citronnelle, coriandre, gingembre et prahoc, une spécialité khmère qui s'apparente, cette sauce à base de poisson fermenté dans une saumure.
Les plats typiques sont :
L'amok, poisson ou poulet cuisiné au lait de coco avec un savoureux mélange d'épices dans une feuille de bananier.
Les autres plats les plus courants sont le poisson grillé (trey aing) ou frit (trey chean), la soupe de porc (samla chapek) ou de poisson (somla machou banle), la salade de bœuf (phlea sach ko) et les populaires nouilles de riz sauce coco (khao phoun).
Certains Cambodgiens sont friands de criquets et même de cuisses de grenouilles, grillées, farcies au riz et au gingembre, et épicées à souhait ! Sans parler des mygales, des criquets ou mêmes de blattes.
Les restaurants français sont presque aussi nombreux que les expats français eux-mêmes, surtout à Phnom Penh. Dans la capitale, mais aussi en province, pas mal de restos asiatiques servent des spécialités thaïes, chinoises, indiennes ou encore vietnamiennes.
Côté fruits, on retrouve tous les parfums des tropiques : papayes, mangues, jacquiers, noix de coco, mangoustans (coque brun-violet au fruit blanc laiteux très parfumé), pommes de lait, fruit du dragon (peau rose fuchsia avec d'étranges pétales, chair gris clair acidulée, parsemée de minuscules graines noires) au goût peu prononcé.
L'une des rares boissons nationales est la bière.
Les Khmers consomment surtout du vin de palme, que l'on peut se procurer sur les marchés et également l’alcool de riz.
Le thé vert est souvent bon, tradition asiatique oblige.
Le teukolok, véritable spécialité khmère, est à la fois rafraîchissant et nourrissant. C'est une sorte de shake.