FORMALITES ADMINISTRATIVES
Passeport valide au moins 6 mois après la fin du séjour et en cas de séjour de plus de 30 jours, un visa est nécessaire.
CLIMAT
De type tropical sec, le climat du Cap-Vert est très fortement influencé par les vents : l'alizé du nord-est et l'harmattan du Sahara sont responsables de l’aridité et de périodes de sécheresse. Le vent est particulièrement fort en janvier.
On distingue deux saisons principales : la saison sèche, de novembre à juin-juillet, et la saison des pluies, de juillet-août à octobre.
La mousson atlantique apporte des pluies qui restent très irrégulières d’une année à l’autre, concentrées habituellement sur les zones de relief (Santo Antão, Fogo et Santiago).
DECALAGE HORAIRE
Moins 3h en été à Praia et moins 2h en hiver à Praia.
DEVISE
L’escudo capverdien (CVE).
Un bureau de change est ouvert 24h/24 à l’aéroport international de Sal. Certains hôtels peuvent faire du change.
Tous les distributeurs automatiques n'acceptent pas les cartes internationales, et il faut parfois retirer de l'argent aux guichets des banques. On les trouve sur chaque île (mais presque exclusivement dans les villes principales).
Quelques guichets automatiques acceptent la carte Visa internationale utilisables 24h/24 à Praia et Mindelo. L’utilisation des cartes bancaires encore restreinte, mieux vaut se munir de suffisamment de liquidité.
L'escudo capverdien ne peut être changé que sur place. Avant de quitter le Cap-Vert, veillez donc à les écouler ou à les échanger et c'est possible à l'aéroport.
LANGUE
Le PORTUGAIS et le CRÉOLE entre locaux.
RELIGION
A majorité catholique.
SANTE
Il est conseillé d'être à jour de ses vaccins universels (diphtérie, tétanos, polio, coqueluche, hépatite A et B).
Il ne présente pas de risques sanitaires particuliers et aucun vaccin n’est obligatoire, hormis celui contre la fièvre jaune, indispensable pour les voyageurs transitant par Dakar, ce vaccin étant obligatoire au Sénégal.
Ne pas boire l’eau du robinet.
TRANSPORT
Les villages reculés ne sont souvent desservis par aucun transport en commun. Quant aux liaisons inter-îles, elles nécessitent soit du temps (en bateau), soit de l’argent (en avion).
Les liaisons maritimes entre les îles sont assez difficiles, car les bateaux ne passent qu’une à deux fois par semaine, et servent tout autant au transport de marchandises qu’à celui des passagers.
À noter que Santo Antão n'a pas d'aéroport ; on n'accède à l'île que par ferry, depuis São Vicente (1h de trajet). De même pour Brava, à laquelle on n'accède que par liaison maritime au départ de Fogo.
À l'exception de l'île de Santiago, le réseau routier est relativement limité. Les routes sont généralement pavées et non asphaltées. Les pistes sont nombreuses.
La location de voiture (le plus souvent des 4x4) commence aussi à se développer sur les îles de Santiago et Mindelo. La location de voiture est possible sur les îles Sal, São Vicente, Santiago et Fogo.
Le permis de conduire français suffit et une assurance tous risques est conseillée.
Les aluguers (« à louer ») sont des minibus collectifs, des sortes de taxi-brousse locaux, parfois des pick-up. Ils relient les villages entre eux pour une somme modique. Ils ne partent que lorsqu'ils sont pleins. Les horaires sont plus que souples, et le circuit n'est pas déterminé à l'avance.
VIE PRATIQUE
Pas besoin d’adaptateur. Par contre, les coupures d’électricité sont fréquentes, y compris à Praia, la capitale.
La musique est incontestablement la plus grande richesse du Cap-Vert. Chanter est pour les Capverdiens une seconde nature.
TELEPHONE
De la France vers le Cap-vert : 00 + 238 + indicatif de la ville + numéro local du correspondant.
Du Cap-vert vers la France : 00 + 33 + numéro du correspondant sans le 0 initial.
Toutes les îles sont équipées de cabines à cartes, cartes que l’on peut se procurer dans les postes, certaines merceria et stations-service.
Le réseau mobile couvre théoriquement toutes les îles de l'archipel.
CUISINE
Les possibilités de restauration varient d’une île et d’un village à l’autre. Dans les villes comme Praia, Mindelo ou São Felipe, à Santa Maria, on peut trouver toutes sortes de restaurants. Mais à Boa Vista ou Maio, par exemple, il faut bien souvent prévoir de commander son repas à l’avance.
La cachupa est le plat national. Comparable à la feijoada brésilienne, c’est une sorte de ragoût à base de maïs et de haricots noirs, qui est décliné selon les ingrédients à disposition : viandes, thon ou légumes. Elle est très appréciée le matin
Les autres plats traditionnels capverdiens (le xerem, le cuscus, le djagacida) sont réservés aux repas de fête et ne sont pas servis dans les restaurants. On a plus de chance de les goûter sur l’île de Santiago.
On trouve à peu près partout le churrasco (de la viande grillée, généralement du poulet). Avec la garupa (le mérou), l’atum (thon), servi sous toutes ses formes, est le poisson le plus répandu et couramment de la langouste et d’autres produits de la mer.
Comme au Portugal, les plats sont en général accompagnés de riz, de frites et de salade.
Les quelques fruits et légumes viennent de Santiago et Santo Antão.
En dessert, la spécialité est le flan au fromage (pudim de quejo) préparé avec du fromage de chèvre fabriqué sur les îles de Fogo et Santo Antão.
L’eau minérale en bouteille et toutes sortes de sodas sont les boissons les plus consommées.
Du côté des alcools, vous avez le grogue, rhum local, qui est mélangé avec du citron.
On boit essentiellement de la bière portugaise.
Les terres fertiles de l’île de Fogo permettent la production d’un café réputé comme l’un des meilleurs au monde et d’un excellent vin rouge, le manecon. Sur les autres îles, on trouve du vin portugais.