FORMALITES ADMINISTRATIVES
Passeport valable plus de 6 mois après la date prévue de retour, et comportant une page vierge ainsi qu’un billet retour.
Pour un séjour de plus de 30 jours, un visa touristique est nécessaire.
Le plus simple, se procurer le visa lors de l’arrivée en Indonésie (35 US$, valable 30 jours, renouvelable une seule fois pour 30 jours de plus auprès des services d’immigration). On vous conseille d’avoir l’appoint en dollars et de ne pas régler en euros, car le taux de change à l’aéroport est défavorable et on ne vous rendra peut-être pas la monnaie.
CLIMAT
Étant située près de l’équateur, dans une région tropicale, Bali n’a que 2 saisons qui s’harmonisent et s’équilibrent.
Saison sèche : de mai à octobre. Ça n’empêche pas quelques jours de pluie ici ou là.
Saison pluvieuse : de novembre à avril.
Sur l'île de Java, la saison sèche commence fin avril et se termine fin septembre. Pendant la saison des pluies, d’octobre à avril, il pleut presque tous les jours.
DECALAGE HORAIRE
Plus 05h00 en été à Jakarta et plus 7h00 à Ambon et plus 6h00 en hiver à Jakarta et plus 8h00 à Ambon.
DEVISE
La roupie indonésienne ou rupiah (Rps).
On change sans problème l'euro (et les autres monnaies) partout. Inutile d’aller à la banque, sauf opération spéciale. Les banques sont ouvertes en semaine de 9h à 15h (fermées le week-end). Les money changers ont l’avantage d’être ouverts tous les jours, et souvent très tard le soir. Bien comparer les taux de change. Il n’y a en général pas de commission (éviter ceux qui en demandent).
On peut retirer de l'argent avec une carte de paiement dans de nombreux distributeurs des lieux touristiques. Une commission est perçue à chaque retrait.
À Bali, on peut utiliser sa carte de paiement pour les hôtels de luxe, certaines boutiques assez chic.
Partout ailleurs, il est nécessaire d’avoir du liquide.
Depuis Février 2024, le gouvernement de Bali percevra une taxe de séjour d'un montant de 150 000 IDR/pax, payable une seule fois pendant le séjour à Bali, même en cas de sortie et de rentrée de l'île vers/depuis d'autres îles indonésiennes.
LANGUE
Le BAHASA INDONESIA et l’ANGLAIS pratiqué dans tout le pays.
RELIGION
A majorité musulman et hindou pour Bali.
SANTE
Il est recommandé de faire le vaccin contre l'hépatite A et la typhoïde et d'être à jour sur les vaccins universels.
Il est recommandé, pendant toute la durée de votre séjour en Indonésie (hors Bali), de suivre un traitement antipaludique. L'ensemble du pays est classé en zone 3.
Ne jamais boire d'eau non bouillie. L’eau n’est pas potable.
Ceux qui ne veulent prendre aucun risque se contenteront de boissons capsulées ou purifiées par leurs soins (comprimés, filtres microbiens). De même, ils éviteront les délicieux jus de fruits servis avec de la glace. Mais il faut noter que dans les grandes villes de Java ainsi que dans les lieux touristiques de Bali et de Lombok, la situation sanitaire s'est considérablement améliorée ces dernières années.
TRANSPORT
Vous trouverez à proximité des villes et des aéroports un grand nombre de taxis réglementés. Dans les endroits plus isolés, renseignez-vous auprès des hôtels, qui proposent généralement un service des taxis non réglementés. Le prix de la course varie en fonction de la durée et de votre capacité à négocier.
Attendez-vous à une qualité de route très variable selon les régions (goudron ou pistes endommagées) et donc à des temps de voyage très aléatoires.
Vous pouvez aussi voyager en train, notamment lors de vos déplacements à Java. Le train qui relie Jakarta, Bandoung et Yogyakarta est plus rapide que le bus et offre à ses voyageurs une vue imprenable sur des régions montagneuses splendides couvertes de rizières et plantations de thé.
Egalement, pour passer d’îles en îles, optez pour l’option bateau. De Bali, il est facile de rejoindre Java, les îles Gili et Lombok en ferry ou « speedboat » (bateau rapide). Pour se rendre en Sulawesi, préférez l’avion qui vous évitera le ferry de 36h !
Pour la grande majorité du voyage, vous circulerez en 4x4, afin de bénéficier de plus de liberté et de mobilité.
VIE PRATIQUE
Besoin d’adaptateur.
Retirer ses chaussures et les laisser à l'extérieur avant d'entrer dans une maison.
Donner une obole lorsque celle-ci est demandée à l'entrée d'un temple. Cela permet d'entretenir les temples.
Ce qu'il ne faut pas faire :
Discuter les mains sur les hanches, car c'est ainsi qu'on défie quelqu'un avec qui l'on veut se battre.
S'embrasser en public, même pour la bise entre parents.
Danser enlacés, sauf dans les lieux très occidentalisés.
S'asseoir par terre, les plantes de pied orientées vers quelqu'un.
Pénétrer dans un temple balinais sans un sarong autour de la taille, dans un temple ou une mosquée jambes nues ou en chemise sans manches, dans une mosquée en gardant ses chaussures.
La plupart du temps, on vous demandera de porter une ceinture (sash) pour pénétrer dans les temples ou assister à une cérémonie. Mettez un sarong si on le demande pour couvrir les jambes nues.
Manger, tendre ou recevoir quelque chose de la main gauche, car elle est considérée comme impure
Ne jamais désigner quelqu'un du doigt et ne pas toucher la tête des enfants, siège de l'âme.
Ne pas photographier les Balinais prenant leur bain en fin de journée au bord de la route.
Dans les hôtels bon marché ou chez l'habitant, il ne faut pas se mettre dans le bassin du bain (mandi) comme on le ferait dans sa baignoire. Il s'agit en fait d'un réservoir où l'on puise de l'eau avec une casserole, puis on s'arrose. De même, quand on ne trouve pas de papier hygiénique, on se lave toujours avec la casserole.
Les Indonésiens sont curieux de tout et très familiers. Dans la rue, la politesse oblige à répondre aux multiples Hello, Sir !
Se faire inviter chez un Indonésien implique d'avoir de la patience à revendre. Plus le maître de maison se fera attendre avant d'apparaître, plus il faudra se sentir honoré
Bien que tous les lieux de prière soient ouverts au public, il est plus convenable de demander l'autorisation avant d'y pénétrer
TELEPHONE
De la France vers l’Indonésie: 00 + 62 + indicatif de la ville + numéro local du correspondant.
De l’Indonésie vers la France : 00 + 33 + numéro du correspondant sans le 0 initial.
Activer l’option « international » : elle est, en général, activée par défaut. Pensez sinon à contacter votre opérateur pour souscrire à l’option (gratuite) au moins 48h avant votre départ.
Certains opérateurs proposent des forfaits où 35 jours de roaming par an sont offerts dans le monde entier. On peut donc cumuler plusieurs voyages à l’étranger sans se soucier de la facture au retour.
CUISINE
Le riz est l'aliment de base, bien sûr, et le plat national répond au nom de nasi goreng : riz frit avec des œufs, de petits morceaux de viande et de légumes, ou encore des crevettes.
Les épices jouent aussi un rôle très important dans la préparation de nombreux plats, notamment le curry.
En Indonésie, et particulièrement à Bali, on mange bien. Les spécialités sont :
Urab : délicieux mélange de noix de coco, haricots ou autres légumes finement hachés et parfumés d'épices et de piments. Plat essentiellement balinais.
Ayam batutu : poulet farci grillé, servi avec des légumes, du tapioca et de la noix de coco. Spécialité de Bali.
Bebek betutu : une savoureuse spécialité balinaise de canard. Farci et longuement cuit à l'étouffée dans une feuille de bananier, il se commande toujours la veille.
Babi guling : cochon farci et rôti à la broche. Excellent quand il n'est pas trop gras. On le trouve surtout à Bali, le reste de l'archipel étant en grande majorité musulman.
Dans d’autres régions on mange aussi :
Nasi campur : c'est une assiette de dégustation des principales spécialités indonésiennes. Le plat est toujours très copieux.
Bakmi goreng ou mie goreng : le pendant du nasi goreng, mais avec des nouilles à la place du riz.
Lontong : riz aggloméré, sous forme de cubes, cuit à la vapeur et servi dans des feuilles de bananier.
Gado gado : salade de légumes cuits et pousses de soja, parfois très épicée, accompagnée d'une sauce aux cacahuètes. Le délice des végétariens.
Soto : bouillon dans lequel baigne un peu de tout (légumes, vermicelles, boulettes de viande ou de poisson, riz, poulet...).
Cap cai : sorte de chop suey, mélange de légumes généralement non pimentés.
Krupuk : sortes de grosses chips de crevettes ou de poisson, tenant lieu de pain.
Sate ou satay : petites brochettes (de poulet, de poisson, de porc, etc.) cuites sur la braise et servies avec une sauce aux cacahuètes ou au soja.
Sambal : piments pilés avec de la pâte de crevettes et du jus de citron. Incendie assuré ! Pour l'éteindre, inutile de se précipiter sur l'eau. Mangez rapidement du riz blanc ou de la banane. Vous pouvez aussi boire du lait de coco. Tout autre liquide ne fera qu'attiser le brasier.
Gudeg : spécialité de Yogyakarta, composée du fruit du jaquier, cuit dans du lait de coco.
Ayam goreng : poulet frit.
Rijsttafel (ou « table de riz ») : Il s'agit de préparations indonésiennes de légumes, de viande, de poisson, d'œufs, de volaille ou végétarien, faisant la ronde autour d'une montagne de riz, agrémentées de krupuk (chips de crevettes), de banane, de piments, de cacahuètes, de concombre mariné. En général, à partager à deux.
Padang : cuisine portant le nom d'une ville de Sumatra, mais qu'on trouve pratiquement dans toute l'Indonésie. Sorte de fast-food indonésien où sont présentés, derrière la vitrine du resto, une quantité de petits plats déjà cuits et souvent assez épicés. Vous ne payez que ce que vous avez choisi.
Il y a énormément de fruits tel que l’avocat, le belimbing, le durian, nix de coco, mangue…
Les indonésiens consomment de la bière locale, du vin de riz, le lassi une boisson d’origine indienne à base de yaourt.
Le thé est assez parfumé et plutôt léger.
Les jus de fruits frais font fureur, à Bali notamment.