FORMALITES ADMINISTRATIVES
Passeport obligatoire, en cours de validité, valable au moins 6 mois à compter de la date d'entrée sur le territoire kenyan, pour les ressortissants français.
Depuis le 1er janvier 2024, les voyageurs français, belges et suisses sont dispensés de visa. En revanche, ils doivent (quel que soit leur âge) obtenir une ETA (Electronic Travel Authorization) pour entrer au Kenya et présenter cette autorisation avant d’embarquer.
CLIMAT
Le Kenya est traversé par l'équateur. Le soleil se lève toute l'année vers 6h ou 6h30 et se couche entre 18h30 et 19h.
La saison sèche est de décembre ou mi-décembre à fin mars et de fin juin à octobre environ.
La saison des pluies a lieu d'avril à début juin, et la plus petite de novembre, voire jusqu'à mi-décembre.
Le climat est tropical : l’air est chaud et humide, mais les vents de mousson tempèrent le climat toute l’année.
D’octobre à mars, le kaskazi souffle au nord-est. Cet alizé amène le calme, quelques coups de vent et de petites pluies au mois de novembre. C’est la période la plus chaude de l’année, janvier et février enregistrant les plus fortes températures.
Le vent s’inverse d’avril à septembre, c’est le kusi. Il souffle violemment au sud-est, en apportant les longues pluies qui durent généralement de (début) mai à (début) juillet. La mer est houleuse. Les mois de juillet et août ne sont pas idéaux pour les amateurs de plage.
Pour les safaris, la saison sèche est très propice et toutes les pistes sont praticables, les animaux sont très visibles dans l'herbe sèche et autour des points d'eau. Mais il y a beaucoup de monde notamment de Noël à mars ainsi qu'en juillet-août.
La saison des pluies peut malgré tout être envisagée. Le principal avantage, ce sont les hébergements beaucoup moins chers. Le fond de l’air est plus frais, la végétation est magnifique, les lumières superbes pour les photographes, et les naissances animales dans les parcs et réserves ont généralement lieu à cette période et il y a bien sûr moins de monde.
DECALAGE HORAIRE
Plus 1h en été et plus 2h en hiver à Nairobi.
DEVISE
La shilling kenyan (Ksh) mais le dollar américain reste la deuxième monnaie.
L'euro peut être changé sans problème. On peut bien sûr tout régler en shillings (sauf les droits d'entrée dans les parcs nationaux). Prévoir tout de même une réserve de cash, euros ou dollars, en cas de souci avec votre carte.
Attention, les dollars un peu anciens sont refusés comme ceux datant d’avant 2006.
Les bureaux de change (Forex) permettent de changer euros et dollars à des taux en général légèrement supérieurs à ceux des banques.
Il est possible de retirer de l’argent avec votre carte dans tout le pays. On trouve désormais des distributeurs partout, jusque dans les petites villes (et souvent dans les centres commerciaux) mais vous courez toujours le risque de tomber sur un non approvisionné ou hors-service. Mieux vaut avoir une carte Visa.
N’oubliez pas que votre banque retiendra une commission pour chaque retrait.
LANGUE
Le KISWAHILI et l'ANGLAIS
RELIGION
A majorité chrétien.
SANTE
Il est conseillé d'être à jour de ses vaccins universels (diphtérie, tétanos, polio, coqueluche, hépatite A et B).
La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire.
Il y a du paludisme partout au Kenya et en Tanzanie, y compris dans les capitales, à l'exception des zones situées à une altitude de plus de 2 000 m. Le paludisme ne se transmet que du coucher au lever du soleil.
La prévention repose sur les mesures suivantes :
- Dès la tombée de la nuit, porter des vêtements recouvrant le maximum de surface corporelle ; au mieux, ces vêtements auront été imprégnés ou vaporisés d'insecticide.
- Sur les parties restées découvertes, appliquer régulièrement, toutes les 3-4h (entre le coucher et le lever du soleil), des répulsifs anti-moustiques réellement efficaces sur les moustiques tropicaux
Eviter de boire l’eau du robinet et les glaçons.
TRANSPORT
Une nouvelle ligne ferroviaire, reliant Nairobi à Mombasa, est entrée en service en juin 2017, ramenant le temps de trajet entre les deux villes à seulement 4-5h.
Concernant l’avion, n’oubliez pas de confirmer vos vols domestiques et internationaux 72h avant le départ. La surréservation est une pratique courante. Enfin, prévoyez une marge confortable entre l’arrivée à Nairobi et une éventuelle correspondance intérieure. Les formalités sont longues, à fortiori si vous prenez votre visa à l’arrivée.
Au Kenya, un gros bus est appelé coach (notre « car » français) et un bus de taille intermédiaire un minibus.
Les bus interurbains sont pratiques, pas chers et fréquents. Il existe des coaches de luxe très confortables à des tarifs encore raisonnables.
Si vous prenez un taxi, assurez-vous que le chauffeur a un permis et une licence, bref, que c'est un vrai taxi (le soir, surtout), et mettez-vous d'accord sur le prix car le compteur est une rareté.
Pour louer un véhicule, il faut être âgé de 23 à 70 ans et posséder un permis de conduire national ou international (de préférence) valide. La location peut revenir très cher.
Concernant la conduite, on roule à gauche, les distances sont données en kilomètres. Sur les axes principaux, les bus et les camions constituent un danger permanent et le Kenya est l'un des pays les plus dangereux au monde pour ce qui est de la sécurité routière.
Ne roulez jamais la nuit : animaux sauvages, bandits de grands et de petits chemins, piétons invisibles et carrioles imprévisibles sont légions.
VIE PRATIQUE
Prévoir un adaptateur.
Faites attention à votre garde-robe : les Africains de l'est du continent ont souvent du mal à comprendre pourquoi des Occidentaux s'habillent de manière aussi négligée. Les shorts ne sont pas très bien vus, et tout ce qui dépasse un peu trop risque d'être pris comme un affront, notamment sur la côte, de tradition musulmane.
TELEPHONE
De la France vers le Kenya : 00 + 254 + indicatif de la ville + numéro local du correspondant.
Du Kenya vers la France : 00 + 33 + numéro du correspondant sans le 0 initial.
On peut utiliser son propre téléphone portable au Kenya avec l’option « Monde ». Renseignez-vous auprès de votre opérateur sur les conditions d’utilisation à l’étranger.
Acheter une carte SIM/puce sur place est une option très avantageuse. Il suffit d’acheter à l’arrivée une carte SIM locale chez l’un des opérateurs (Airtel, Orange, Safaricom, ce dernier proposant la meilleure couverture réseau) dans les nombreuses boutiques de téléphonie mobile en ville ou à l’aéroport.
On vous attribue alors un numéro de téléphone local et un petit crédit de communication. Attention, on ne peut plus vous joindre sur votre numéro habituel mais uniquement sur ce nouveau numéro.
Avant de payer, essayez cette carte SIM dans votre téléphone – préalablement débloqué – afin de vérifier si celui-ci est compatible.
CUISINE
Symbole d'aisance dans un pays où beaucoup de gens ne mangent pas vraiment à leur faim, la viande, même en proportions minimes, entre autant que possible dans la composition des repas.
En tête de la consommation viennent le mouton et la chèvre, suivis du poulet et du bœuf. Le nyama choma (« viande grillée ») est en quelque sorte le plat national kenyan.
On paie sa viande au poids et on attend (compter 30 mn) qu'elle soit bien (trop) cuite.
Parmi les autres plats souvent présents à la carte, signalons le karanga (stew, ragoût) et les mishakiki (skewers, brochettes).
Autre classique kenyan (et tanzanien), du côté des accompagnements cette fois, l'ugali est l'aliment de prédilection de tout le pays. C'est une sorte de porridge de maïs concassé, très ferme et sans saveur.
Le long des trottoirs, et sur les marchés, des vendeurs proposent des mandaazi, des beignets plutôt bons quand ils sont frais (le matin), des épis de maïs grillé ou de l'igname frite. De nombreux snacks proposent des sambusa (samosas).
La communauté indienne, importante au Kenya, est à la tête de nombreux hôtels et restaurants. Vous y retrouverez tous les classiques tels que le thali (assortiment de petits plats), les currys, le poulet tandoori, les plats à base de riz comme le pilau et le biryani, les uttapam, etc.
Concernant les spécialités, on trouve l'irio kikuyu, un plat très populaire à base de pois, pommes de terre, maïs, et parfois avec des bananes vertes.
Les fruits les plus courants sont la papaye, la mangue (les rouges sont meilleures mais saisonnières), l'ananas, les bananes, l'avocat.
Le thé local, très corsé, est toujours servi avec du lait bouilli et déjà sucré. Si vous le voulez nature, demandez un chai kavu.
Le café, produit localement lui aussi, connaît le même traitement. Toutefois, dans les villes, il est possible de boire un espresso très correct.
La bière est très populaire au Kenya.
Concernant le vin, c’est dans la région du lac Naivasha que se trouvent les rares vignobles du pays. Dans les restaurants, on propose des vins d’importation, sud-africains essentiellement, voire européens ou sud-américains, mais chers pour la qualité.