FORMALITES ADMINISTRATIVES
Passeport valable encore 6 mois après le retour avec un billet retour et un visa obligatoire et payant (délivré à l’arrivée à l’aéroport de Tananarive).
CLIMAT
On distingue officiellement deux grandes saisons : la saison sèche (incluant l'hiver austral), d'avril à octobre, et la saison des pluies, de novembre à mars.
La saison sèche, de mai à début novembre environ, est la période idéale pour bénéficier d’un bon climat
La saison cyclonique a lieu de mi-décembre à mi-avril, mais surtout de janvier à mars.
DECALAGE HORAIRE
Plus 1h en été et plus 2h en hiver à Tananarive.
DEVISE
L’ariary (Ar).
On conseille de partir avec de l’argent liquide en euros (mais pas trop, sécurité oblige...). Il est presque partout possible de les changer. Sachez, à cet effet, que les billets de 50 € et plus sont souvent gratifiés d’un meilleur taux. Assurez-vous qu’ils soient en bon état.
On trouve des distributeurs automatiques dès l’aéroport et dans presque toutes les banques des villes.
La carte MasterCard est moins souvent acceptée dans les distributeurs que la Visa, même si ça change petit à petit.
Il est interdit de sortir du territoire plus de 400 000 Ar. On peut rechanger des ariary en euros à Tananarive avant de prendre l'avion.
Pensez à vous munir de suffisamment d'argent liquide entre 2 villes. Pendant un séjour en brousse, la carte de paiement ne vous sera pas d'un grand secours.
LANGUE
Le MALGACHE et le FRANÇAIS
RELIGION
A majorité catholique et protestante.
SANTE
Il est conseillé d'être à jour de ses vaccins universels (diphtérie, tétanos, polio, coqueluche, hépatite A et B).
La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire.
Madagascar ne possède pas encore d'infrastructure médicale d'urgence, hormis l'hôpital militaire de Tana et l'Espace médical, sorte de SAMU-SMUR privé, plus ou moins performant. On conseille en fait de s’adresser à la partie clinique de l’Institut Pasteur de Tana (médecins français).
Faire attention aux légumes crus sauf ceux qui ont été bien lavés, pelés ou bouillis.
Il est indispensable de prendre un traitement antipaludique.
Voici cependant des règles à observer concernant la prévention :
- le soir, porter des vêtements les plus couvrants possible et, mieux encore, traités (par exemple avec Insect Ecran® trempage) ou Cinq sur Cinq ;
- sur les parties découvertes, utiliser lotions ou crèmes répulsives efficaces. S'enduire les parties découvertes du corps dès le coucher du soleil ;
- utiliser une moustiquaire imprégnée.
Eviter de boire l’eau du robinet.
TRANSPORT
Les distances sont importantes entre les villes et l’état du réseau routier n’est pas extraordinaire.
De tous les modes de transport de l’île, le taxi-brousse est le plus typique, le moins cher et, donc, le plus populaire... mais aussi le plus dangereux vu l’état des véhicules et la manière de conduire des chauffeurs.
Concernant la location de voiture, la plupart du temps, elle est fournit avec un chauffeur-guide. Les hôtels peuvent également faire jouer un réseau souvent un peu moins cher mais sans assurance. Les berlines sont abordables, mais un 4x4 s’avère souvent nécessaire sur les pistes, et là les prix sont assez élevés.
VIE PRATIQUE
Pas besoin d’adaptateur.
Les Malgaches sont de contact facile, même si certains peuvent se montrer assez introvertis, notamment face aux vazaha (les occientaux). Le rapport économique déséquilibré en notre faveur doit particulièrement nous engager à la retenue et... au bon sens.
Savoir prendre son temps est vraiment une question de savoir-vivre donc ne montrer pas votre impatience.
Les lieux et sites sacrés sont souvent régis par un ensemble de fady (interdits) très variés d’une région à l’autre. Il est parfois tout simplement interdit de pénétrer sur certains terrains, ceux comportant des tombeaux notamment. Mais cela peut concerner aussi un jour d’accès, une tenue vestimentaire, une coutume alimentaire (régions où la viande de porc est sacrilège notamment), ou encore une attitude : pointer son doigt sur quelque chose ou quelqu’un, valable surtout dans certaines régions (dans la région des Tsingy, par exemple, on doit le recourber avant de le pointer). Évitez toutes les attitudes de supériorité apparente.
TELEPHONE
De la France vers Madagascar : 00 + 261 + indicatif de la ville + numéro local du correspondant.
De Madagascar vers la France : 00 + 33 + numéro du correspondant sans le 0 initial.
Activer l’option « international » : elle est en général activée par défaut.
Acheter une carte SIM/puce sur place est une option très avantageuse. On peut acheter un téléphone dans n’importe quelle ville. En fait, on en trouve partout. Compter environ 30 000 à 40 000 Ar pour l’achat d’un téléphone et la carte SIM (avec un peu de crédit dessus). Puis on achète des recharges au fur et à mesure chez de nombreux commerçants et partout dans des kiosques de rue composés d’une simple table et d’un parasol.
Si vous gardez votre téléphone, avant de signer le contrat et de payer, essayez donc, si possible, la carte SIM du vendeur dans votre téléphone, préalablement débloqué, afin de vérifier si celui-ci est compatible.
CUISINE
Vous pourrez prendre votre sakafo (repas) typiquement malgache dans un hotely ou chez l'habitant.
Base de l'alimentation, le riz vous sera systématiquement servi avec les deux plats « nationaux ». Le romazava est un bouillon parfumé à base de viande (généralement du zébu) et de brèdes. Le ravitoto est un ragoût de viande de porc mijoté avec des feuilles de manioc pilées.
Vous pourrez vous gaver de poissons et crustacés d'eau douce (tilapia, anguille, écrevisse...), et de poissons et fruits de mer, très abondants sur les côtes.
Les préparations à base de vanille (poulet, canard) ou de lait de coco (fruits de mer et crustacés) sont surtout des spécialités de la côte nord-est (Sainte-Marie notamment).
Partout où l'on élève des canards, on fait du foie gras. Le gibier (d'avril à septembre) est apprécié des amateurs de chasse, particulièrement dans la région de Majunga. On retrouve dans les préparations une certaine proximité avec la cuisine française (civet, daube...).
Sur les hauts plateaux, les fromages sont également présents.
La cuisine française, d'importation coloniale, est très répandue.
La forte communauté italienne a essaimé ses pizzerias dans les villes principales. On peut aussi déguster d'excellentes pâtes fraîches.
Grâce au climat tempéré des Hautes Terres, particulièrement dans la région de Fianarantsoa, il y a une quantité incroyable de légumes.
Si la cuisine malgache est assez parfumée grâce à l'utilisation des épices - gingembre, poivre, girofle, muscade, etc. -, elle est généralement peu relevée. Le sakay (pâte de piment) ou les lasary, achards de mangue, de citron ou de carotte macérés dans du vinaigre ou de l’huile au curry pimenté sont servis à part.
La boisson malgache la plus traditionnelle et la plus économique est le ranon'ampango, eau qui a rebouilli dans la marmite de riz avec la croûte attachée au fond. Si cette eau chaude et ambrée est saine et désaltérante, elle peut être néanmoins très amère.
Les jus de fruits locaux, excellents et pas chers, sont essentiellement en saison des pluies.
La bière locale est également très bonne.
Quelques vignobles introduits par les Européens sont présents dans la région de Fianarantsoa dont les meilleurs sont le lazan'ny betsileo, le clos malaza ou le manamisoa (en apéritif).