FORMALITES ADMINISTRATIVES
Passeport valide au moins 3 mois après la date retour et un visa est nécessaire.
Pour obtenir le visa, il faut présenter :
• un formulaire de demande de visa rempli;
• un passeport valable encore au moins 6 mois, comportant au moins 2 pages vierges consécutives, et une copie de la page avec la photo ;
• 2 photos d'identité identiques et récentes, de la taille du passeport ;
• une copie du billet d'avion aller-retour ;
• une réservation d'hôtel ;
• une assurance de voyage ;
• si vous séjournez plus d'un mois au Mozambique : une preuve de solvabilité ;
• si vous entrez au Mozambique par voie terrestre : détails du voyage et modalités d'entrée;
• pour les mineurs : une copie du certificat de naissance ou du livret de famille, et une autorisation de voyage signée par les parents, indiquant si l'enfant voyage seul ou accompagné de l'un de ses parents ou des 2.
Si vous venez d'une zone à risque, carnet de vaccinations prouvant la vaccination contre la fièvre jaune.
CLIMAT
Il bénéficie d’un climat tropical. Ses saisons sont inversées par rapport à l’Europe puisqu'il se situe dans l'hémisphère Sud.
La saison sèche s’étend de mai à mi-octobre, les températures les plus fraîches, de 15 à 20 °C en journée, étant enregistrées fin juin, début juillet.
L’été au Mozambique correspond à la saison humide, qui dure globalement de novembre à mars. Les températures oscillent en moyenne entre 26 et 31 °C dans la journée.
DECALAGE HORAIRE
Pas de décalage en été à Maputo et plus 1h en hiver.
DEVISE
Le nouveau metical mozambicain (MZN).
Ce sont les maisons de change qui pratiquent les meilleurs taux. Le dollar s’échange lui aussi facilement dans n’importe quel bureau de change.
On peut retirer de l'argent liquide dans tous les distributeurs du pays. Maputo en compte plusieurs dizaines et les autres grandes villes en sont pourvues.
Assurez-vous d’être muni d’une carte Visa, peu d’établissements bancaires acceptent la MasterCard. En dehors de Maputo, les cartes de crédit sont pratiquement inutilisables.
Prévoir du liquide, notamment des dollars, largement acceptés.
LANGUE
Le PORTUGUAIS et l’ANGLAIS très parlé.
RELIGION
A majorité musulmane.
SANTE
Il est conseillé d'être à jour de ses vaccins universels (diphtérie, tétanos, polio, coqueluche, hépatite A et B).
Le Mozambique dispose à Maputo de quelques bonnes cliniques privées. Les cas de routine peuvent être parfaitement traités en hôpital ou chez un médecin. Les pharmacies sont par ailleurs très bien fournies pour soigner les maladies les plus fréquentes.
Une vaccination préventive contre la rage est fortement conseillée, surtout pour les voyageurs souhaitant visiter les réserves naturelles.
Le Mozambique est classé en zone 3 et le risque est présent dans tout le pays, toute l'année, surtout pendant la saison des pluies. En préventif, utiliser des lotions ou crèmes répulsives (on en trouve partout à Maputo), le soir et la nuit (quand les moustiques piquent) porter des vêtements à manches longues et des pantalons, dormir si besoin avec une moustiquaire imprégnée.
Eviter de boire l’eau du robinet.
TRANSPORT
Les bus assurent des liaisons longues distances. La plus connue, la compagnie « historique », est Oliveira’s. Ses bus sont vieux, peu luxueux, mais les Mozambicains la préfèrent à d’autres.
Plus sûre, plus rapide, Panthera Azul offre ses services entre Maputo et Beira. Ses bus partent encore plus tôt (5h du matin), desservent Vilankulo en milieu de journée, et Beira le soir.
Au nord du pays, à partir de Quelimane, c’est la compagnie Mecula qui prend le relais. Là encore, prévoyez des départs très tôt le matin et attendez-vous à des bus bondés
Les chapas sont des minibus (dans le sud et dans les villes) ou des pick-up (dans le nord). Très pratiques à Maputo, ils ont en général 15 places, mais peuvent entasser jusqu’au double de passagers. Si leur prix est dérisoire, la conduite laisse à désirer.
Un conseil est de monter à l’avant, à côté du chauffeur. Si vous risquez d’être assourdi par la musique, vous ne serez pas dérangé à chaque arrêt par les montées et descentes de passagers.
On vous déconseille de voyager en train au Mozambique.
Attention, comme dans les pays voisins, on conduit à gauche au Mozambique. Le permis de conduire international est obligatoire, et l'assurance indispensable.
La route suivant le littoral est goudronnée et en assez bon état, mais sur le reste du réseau, c'est la piste qui prédomine. Le 4x4 est alors nécessaire. Après la pluie, les pistes deviennent presque impraticables. Dès qu'on sort des villes, il n'y a presque plus de signalisation routière.
Pour des raisons de sécurité, évitez absolument la conduite de nuit.
VIE PRATIQUE
Pas besoin d’adaptateur.
Au Mozambique, vous serez sûrement bien accueillis en tant qu’« étranger ». S’ils ne le font pas en premier, n’hésitez pas à les saluer dans la rue d’un « Bom Dia » le matin, « Boa tarde » l’après-midi et « Boa noite » le soir. Cette simple politesse vous aidera à nouer un premier contact.
Si le pays est moins conservateur que ses voisins et en général très tolérant, faites néanmoins attention à votre comportement dans les zones rurales. Par exemple, évitez de vous promener en mini-short dans les villages, et montrer que vous respectez les us et coutumes locales.
TELEPHONE
De la France vers le Mozambique : 00 + 258 + indicatif de la ville + numéro local du correspondant.
Du Mozambique vers la France : 00 + 33 + numéro du correspondant sans le 0 initial.
On peut téléphoner au Mozambique presque partout dans les rues, où des échoppes proposent leurs services, ou bien de cabines, à cartes essentiellement.
Une autre solution consiste à emporter votre portable avec vous. Vous pourrez en effet acheter sur place une puce (pour environ 3 €), puis une carte (selon le système Mobicarte) pour téléphoner. Les deux opérateurs de téléphonie mobile, Mcell et Vodacom, proposent le service. Globalement, ça ne revient pas cher et c’est très pratique.
CUISINE
Grâce au mélange d’influences africaines, indiennes et portugaises, la cuisine mozambicaine se révèle particulièrement savoureuse et diversifiée.
Le pays est réputé pour ses fruits de mer, notamment pour ses crevettes (camaroes) servies fendues en deux, grillées et relevées au piment (piri-piri), ses calamars (lulas), ses langoustes (lagostas) ou son poisson frais.
Les viandes sont également à l’honneur. Ne manquez pas le poulet à la zambézienne, mariné dans du citron avec de l’ail et du piment, arrosé d’eau de coco avant d’être grillé. Ou encore la picanha, des aiguillettes de rumsteck grillées, un plat importé du Brésil.
Grâce à l’influence indienne, les carils (currys) de crevettes ou de poulet ont aussi largement leur place dans les restaurants du pays.
Les plats sont généralement servis avec du riz, des frites ou des légumes.
Les plats vraiment traditionnels sont la xima, une purée faite à partir de farine de manioc, très compacte, qui fait un peu office de pain, et la matapa, un plat à base de feuilles écrasées, de cacahuètes et de crevettes.
En entrée, on sert souvent les samoussas et les rissois, des feuilletés et beignets de crevettes. Les noix de cajou, qui se vendent partout dans les rues, se grignotent à l’apéritif ou à n’importe quel moment de la journée.
En dessert, les pâtisseries portugaises comme les pasteis sont souvent à la carte.
Vous verrez souvent des Mozambicains devant leur échoppe, une bière à la main.
Le vin, lui, est directement importé d’Afrique du Sud ou du Portugal. Il se vend dans quasiment tous les restaurants.
Venue tout droit du Brésil, la caïpirinha fait office de cocktail national.