FORMALITES ADMINISTRATIVES
Visa et passeport valable encore au moins 6 mois après la date de retour.
Le visa s'obtient soit avant le départ dans son pays d'origine (ou à l'ambassade du Népal à Delhi), soit très facilement à chaque poste-frontière et à l'aéroport de Kathmandu.
Pour gagner du temps, un peu avant le départ, télécharger le formulaire en cliquant sur le lien suivant formulaire , imprimer le reçu avec le code-barres, et une fois à l’aéroport de Kathmandu, le présenter au comptoir de paiement du visa.
L’arrivée au Népal doit s’effectuer dans un délai de 15 jours, ensuite, le formulaire n’est plus valable.
Le visa touristique permet un séjour maximum de 3 mois. Il peut être ensuite prolongé chaque mois jusqu’à un total de 150 jours de présente cumulée dans le pays sur une année.
CLIMAT
Le climat du Népal permet des séjours presque en toute saison. Mais pour voir les montagnes et s'y balader à pied, il faut impérativement y aller entre octobre et avril, correspondant à la période sèche et ensoleillée. Les meilleurs mois sont en fait octobre et novembre (l'automne), lorsque le ciel est particulièrement bien dégagé et que les températures sont encore clémentes.
De plus, comme la saison des pluies vient d'avoir lieu, les pâturages sont bien verts.
Viennent ensuite mars et avril (le printemps). Là, les rhododendrons sont en fleur et le soleil toujours bien présent.
De décembre à février, c'est l'hiver et il peut faire très froid. Certains cols sont fermés, de même que la plupart des lodges en altitude.
Enfin, c'est la mousson de juin à septembre. Elle coiffe en permanence les sommets de nuages et amène des pluies fortes et violentes, particulièrement en juillet et août.
DECALAGE HORAIRE
Plus 04h45 en été à Kathmandu et plus 5h45 en hiver.
DEVISE
La roupie népalaise (Rp).
Les hôtels d'une certaine catégorie, les billets d'avion, les permis de trek et les prestations des agences de voyages se paient en dollars US. Il n'est pas inutile de prévoir des billets verts pour toutes ces dépenses, même si vous pourrez souvent les régler en roupies ou en euros (ou par carte de paiement).
Aucun problème pour changer vos euros en roupies népalaises, on trouve des bureaux de change et des banques dans tous les endroits touristiques, à commencer par Kathmandu et Pokhara.
On peut faire des retraits avec une carte Visa. La carte est difficile à utiliser en dehors des grands établissements.
N’acceptez pas de billets troués ou déchirés. En revanche, si vous partez en trek, mieux vaut changer suffisamment pour toute la durée de ce dernier car, bien sûr, en montagne, vous ne trouverez rien.
Les banques proposent un taux souvent plus intéressant que les money changers, même si certaines prennent une petite commission.
Dans les banques, prévoir le passeport pour la transaction. Partout, on vous remet des reçus qu'il faut conserver car, à la sortie du pays, s'il vous reste des roupies, vous pourrez les rechanger contre des euros
Les banques possèdent toutes des distributeurs de billets en façade, acceptant les cartes Visa et MasterCard. Ailleurs, n'en attendez pas ! Attention, vous serez prélevé d'une ou deux commissions à chaque retrait, une commission locale et/ou une de votre banque.
LANGUE
Le NEPALI (officielle), MAITHILI, BHOJPURI (dialectes hindis).
RELIGION
A majorité bouddhiste et hindouiste.
SANTE
Il est recommandé de faire le vaccin contre l'hépatite A et la typhoïde et d'être à jour sur les vaccins universels.
Vaccin contre la rage est nécessaire.
Utilisez des répulsifs antimoustiques en vérifiant que ceux-ci sont véritablement efficaces sur les moustiques exotiques (par exemple, les produits des gammes Insect Ecran ou Cinq sur Cinq). S'enduire les parties découvertes du corps toutes les 4h environ dès le coucher du soleil et dormir sous moustiquaire imprégnée d'insecticide.
Ne pas boire l’eau du robinet.
Se laver souvent les mains, sources d'infections intestinales. Prévoir des lotions hydroalcooliques, à acheter avant le départ ou sur place.
Se méfier des laitages, sauf du lait dûment bouilli et du jujudhau (ou dahi), le délicieux yaourt de Bhaktapur. Attention au lassi, la boisson lactée, surtout en période de mousson, le lait fermenté supportant mal la chaleur et l’humidité.
TRANSPORT
L'anarchie règne au niveau de la circulation routière. Piétons et deux-roues sont à la merci des chauffards.
De plus, les véhicules sont en majorité dépourvus de signalisation. Cela dit, il y a peu de chances que vous conduisiez vous-même, les locations de voitures se faisant en général avec un chauffeur.
Peu de routes goudronnées. La plupart du temps, il s’agit de pistes, parfois défoncées, sans garde-fous avant un ravin fatal.
Voyager en bus local n’est pas cher du tout et permet de côtoyer de près les Népalais mais ils sont souvent inconfortables et non sans risque : les bus sont généralement vétustes, bondés et lent.
Pour les longues distances, comme Pokhara et le parc national de Chitwan, par exemple, on vous conseille vivement de prendre des Tourist Buses, plus confortables et plus rapides
Les taxis sont plutôt bon marché, à condition de savoir négocier un peu car ils n’utilisent pas les compteurs, devenus des objets de décoration.
C’est aussi la meilleure formule pour rallier les différents points de la vallée de Kathmandu
VIE PRATIQUE
Besoin d’adaptateur.
Se déchausser avant d'entrer dans tous les monuments religieux et dans les maisons, en prenant soin de placer ses semelles sur la terre.
Tourner autour des stûpas dans le sens des aiguilles d'une montre.
Pour ceux qui décident de suivre la coutume locale en mangeant le plat national (dal bhat) avec la main, utiliser la droite.
Les hommes peuvent se déplacer en short et tee-shirt, mais jamais torse nu. Les routardes éviteront les tenues trop sexy et les shorts.
Pour un couple, les démonstrations d'affection en public ne sont pas de mise.
Enfin, une habitude assez gênante : le crachement bruyant.
Dans les endroits touristiques et sur certains itinéraires de trek, les enfants échangent leur sourire contre « one roupie » ou « a school pen ». Surtout, évitez absolument de donner des bonbons ! Les dentistes courent moins les rues qu’en Europe.
TELEPHONE
De la France vers le Népal : 00 + 977 + indicatif de la ville + numéro local du correspondant.
Du Népal vers la France : 00 + 33 + numéro du correspondant sans le 0 initial.
Le pays possède un bon réseau national, même sur la zone de certains treks !
Acheter une carte SIM/puce sur place est une option très avantageuse, que l’on vous conseille au Népal.
Il suffit d’acheter à l’arrivée une carte SIM locale prépayée chez l’un des opérateurs locaux. La meilleure compagnie s’appelle Ncell, suivie par Nepal Telecom (NTC), la compagnie d’État. Toutes deux disposent de boutiques officielles dans les principales villes du pays et même à la sortie de l’aéroport de Kathmandu, à côté du comptoir des taxis.
En revanche, il faut remplir un formulaire, présenter son passeport, fournir une copie du visa et une photo d’identité.
CUISINE
Le plat national, servi midi et soir, est le dal bhat, qui se compose d’un plat de riz blanc (bhat) et d’un bouillon de lentilles (dal), que l’on mélange au riz pour en relever le goût. Il s’accompagne d’un curry de légumes (tarkari), souvent du chou-fleur d’ailleurs, et d’un mélange d’ingrédients divers et épicés (achars). Le plus souvent végétarien, il peut néanmoins être servi avec du poulet ou du mouton (plus cher).
Dans la cuisine neware, du nom de la communauté la plus florissante culturellement, la grande différence, c’est que le dal bhat est à base de pétales de riz séchés, aplatis, et de haricots secs.
En gros, la cuisine népalaise se divise en deux catégories :
- La cuisine végétarienne. Elle est variée, excellente et très répandue pour des questions religieuses (les brahmanes observent un régime végétarien strict) mais aussi économiques. La viande reste un produit cher.
- La cuisine non végétarienne se compose de poulet ou de mouton (parfois de chèvre). On ne trouve pas de bœuf, vache sacrée oblige, bien que certains intouchables en consomment. En revanche, on peut consommer du buffle.
S’il y a une constante dans la cuisine népalaise, c’est l’utilisation des épices.
L’autre cuisine à découvrir est la cuisine tibétaine. Avec, au premier chef, les momos, des raviolis fourrés à la viande ou aux légumes que l’on sert à la vapeur, frits ou kothey, soit frits seulement d’un côté.
Également des soupes de nouilles accommodées de légumes et de viande, comme le thukpa et le thanthuk (nouilles plus grosses).
Pour les boisons, le thé (prononcer « tchya ») est la boisson nationale. Dans les gargotes, il sera servi à l'indienne, brûlant, sucré et avec du lait.
Il faut goûter une fois au chang, cette bière tibétaine produite par la fermentation de grains d’orge, au goût de cidre fermier.
Le rakshi est l'alcool de riz népalais.
Enfin, pour les amoureux du café, la mode est au café « bio » servi dans de petits coffee shops équipés de véritables percolateurs italiens.