FORMALITES ADMINISTRATIVES
Passeport valable au moins 3 mois après le retour.
Pour un séjour de plus de 3 mois, un visa est nécessaire.
Par ailleurs, il est possible que l'on vous demande un billet d'avion de retour ou de continuation.
CLIMAT
Elle jouit d’un climat tempéré de type tropical océanique. Le climat est tempéré et ensoleillé.
La saison chaude ou été austral s´étale de mi-novembre à mi-avril. C´est la période la plus chaude.
C'est aussi la période la plus arrosée : c'est la saison dite des cyclones, entre mi-février et fin mars. La côte Est, dite « côte au vent », est deux fois plus arrosée que la côte Ouest, dite « côte sous le vent ».
La saison fraîche, plus sèche, s´étend de mi-mai à mi-septembre. Les températures s´élèvent alors de 20 °C à 23 °C en journée. C'est entre juin et août qu'il fait le plus frais.
Entre fin septembre et fin novembre, pendant la saison sèche. Le temps est ensoleillé et les températures chaudes sans excès.
DECALAGE HORAIRE
Plus 9h en été à Nouméa et plus 10h en hiver.
DEVISE
Le franc pacifique (CFP).
Vous ne trouverez pas de francs pacifiques en métropole, sauf à la Banque de France - et souvent avec un certain délai d’attente. Inutile de vous compliquer la vie : retirez du liquide dans les distributeurs en arrivant.
Les cartes bancaires sont acceptées pratiquement partout (surtout Visa, MasterCard et American Express) et on peut retirer du liquide dans les distributeurs automatiques (nommés « gabiers ») de Nouméa et des principales villes de l'archipel. Pensez à vous munir de liquide pour vos excursions en « brousse » ainsi qu’aux Îles Loyauté et à l'île des Pins.
LANGUE
Le FRANÇAIS.
RELIGION
A majorité catholicisme, protestantisme.
SANTE
Il est recommandé de faire le vaccin contre l'hépatite A et la typhoïde et d'être à jour sur les vaccins universels.
Aucun vaccin obligatoire.
L’équipement sanitaire est d’un excellent niveau. On trouve des hôpitaux publics à Nouméa, Poindimié et Koumac, sur Grande Terre. En brousse, on s'adressera plutôt à des dispensaires et des médecins privés.
Entre décembre et avril, les moustiques sévissent et peuvent transmettre la dengue, qui nécessite une consultation médicale. Protégez-vous avec des répulsifs. Hormis la dengue, transmise par une variété de moustique diurne dont il faut se protéger à la saison chaude avec des répulsifs, aucune maladie tropicale majeure n’est à signaler.
Les ressortissants de l’Union européenne sont couverts par la sécurité sociale, comme en France. Cependant, il peut être avantageux de contracter une assurance de voyage qui couvrira, entre autres, vos soins de santé et votre rapatriement éventuel.
TRANSPORT
Sur la Grande Terre, les bus sont nombreux et permettent de se déplacer facilement et à des tarifs économiques. Leur destination est toujours indiquée sur le pare-brise. Ils s´arrêtent dans tous les bourgs et villages qu’ils traversent pour déposer ou embarquer des passagers.
La location d’un véhicule est possible sur la Grande Terre, ainsi que sur l'île des Pins et les îles Loyauté. Le permis national suffit.
Près des trois quart des routes sont goudronnées. Sur la Grande Terre, elles sont en bon état sur la côte Ouest, dans le Sud et autour de Nouméa. Sur la côte Est, elles sont moins bien entretenues. Faites attention aux nombreux nids de poule qui ont été formés par l'intensité des averses.
Le bateau relie Grande Terre à l'île des Pins et aux îles loyauté (Ouvéa, Maré, Lifou).
Le vélo peut être un bon moyen de se déplacer en Nouvelle-Calédonie, notamment sur l’île des Pins (mais gare aux montées) et sur les îles Loyauté.
Le taxi est l’unique mode de transport à Nouméa le soir (hormis la voiture ou le vélo), car les transports en commun s’arrêtent vers 19h.
VIE PRATIQUE
Pas besoin d’un adaptateur.
L’organisation coutumière traditionnelle continue de régir la vie quotidienne des clans de Nouvelle-Calédonie, surtout dans les îles Loyauté, mais également sur l´Île des Pins et le long de la côte est de la Grande Terre.
Il est essentiel de la respecter, notamment en faisant « coutume », c’est-à-dire en offrant un petit cadeau (cigarettes, petit billet de banque, paréo…) au chef de la tribu à laquelle vous rendez visite, en signe de respect, mais aussi en demandant l’autorisation pour vous aventurer dans les lieux.
TELEPHONE
De la France vers la Nouvelle-Calédonie : 00 + 687 + indicatif de la ville + numéro local du correspondant.
De la Nouvelle-Calédonie vers la France : 00 + 33 + numéro du correspondant sans le 0 initial.
L’OPT ayant passé des accords de roaming avec Orange, SFR et Bouygues Télécom. Il est possible d’utiliser son portable métropolitain, mais attention à la note salée ! Renseignez-vous bien avant sur les coûts.
Le mieux est d’acheter une carte « Liberté » à l’office des postes et télécommunications de Nouméa. Valable 90 jours, cette carte SIM créditée d’un nombre de minutes limitées est à insérer dans votre portable pour vos appels locaux ou internationaux.
CUISINE
Il est aisé de manger typiquement français, mais aussi indonésien, vietnamien et chinois, surtout à Nouméa.
Le bougna, plat mélanésien, pourrait néanmoins faire office de plat officiel tant il est renommé. C’est le plat qui vous sera le plus souvent proposé si vous séjournez en tribu.
Composé de viande ou de poisson au lait de coco, d’ignames, de taros et de patates douces, ce ragoût est traditionnellement cuit à l’étouffée dans des feuilles de bananier enfouies dans un four de pierres chaudes enterrées.
Côté viandes, le cerf est un mets prisé en Grande Terre. Il se cuisine de différentes façons : en civet, en brochettes ou en salade. La roussette, version calédonienne de la chauve-souris, est un mets apprécié dans les tribus et se déguste essentiellement en ragoût. Le bœuf calédonien est généralement d’excellente qualité.
On se délecte d’une grande variété de poissons consommés crus et de crabes, crevettes, langoustes et coquillages.
Les « légumes » les plus fréquents sont le taro, l’igname et la patate doucemais on trouve aussi des tomates et autres légumes.
Les boissons favorites des Calédoniens sont certainement la bière et le vin.
Pour une expérience couleur locale, goutez au kawa ou kawa-kawa, boisson traditionnelle dans le Pacifique Sud, à base de racines de poivrier sauvage.