FORMALITES ADMINISTRATIVES
Passeport valide encore 3 mois après le départ et pour un séjour de plus de 3 mois, un visa est nécessaire.
Attention : en cas d'escale aux États-Unis, le passeport doit répondre aux normes américaines (voir informations pratiques Etats-Unis).
CLIMAT
L'été austral, de novembre à avril, est la saison humide. Les averses sont régulières et fortes, le taux d'humidité est donc maximal. Il pleut particulièrement en décembre et janvier.
L’hiver austral, de mi-avril à mi-octobre, c'est la saison sèche. Août et septembre sont de très bons moments pour partir en Polynésie française. L'humidité est un peu plus supportable que durant l'été austral en raison des alizés.
Pour Tahiti et les Îles Sous-le-Vent, mieux vaut privilégier la période qui s’étire d’avril à octobre (soit l'hiver austral), tandis que pour les Marquises, c’est presque l’inverse.
Les cyclones, relativement rares comparativement au reste du Pacifique Sud, se manifestent principalement à cette période.
DECALAGE HORAIRE
Moins 12h en été à Papeete et moins 11h en hiver.
DEVISE
Le franc pacifique (CFP).
Vous ne trouverez pas de francs pacifiques en métropole, sauf à la Banque de France - et souvent avec un certain délai d’attente. Inutile de vous compliquer la vie : retirez du liquide dans les distributeurs en arrivant.
On trouve facilement des distributeurs à Tahiti, Moorea, Raiatea, Huahine et Bora Bora. Attention, ils sont souvent situés à l’intérieur des agences bancaires, on ne retire donc pas la nuit
Les cartes bancaires Visa et MasterCard sont largement acceptées à Tahiti et dans les îles les plus touristiques, comme Moorea ou Bora-Bora. En revanche, les cartes American Express sont plus difficilement acceptées.
LANGUE
Le FRANÇAIS et le REO MAOHI.
RELIGION
A majorité catholicisme, protestantisme.
SANTE
Il est recommandé de faire le vaccin contre l'hépatite A et la typhoïde et d'être à jour sur les vaccins universels.
Aucun vaccin obligatoire.
Il n’y a pas de danger d’un point de vue sanitaire en Polynésie française.
Les piqûres de nonos, des moucherons surtout présents sur les motu, sont irritantes, mais pas graves. Pour les empêcher d’atterrir, une seule solution : enduisez-vous de monoï.
TRANSPORT
L'avion est le moyen de transport le plus rapide et donc le plus utilisé en Polynésie française.
Les îles les plus touristiques, comme Bora-Bora, sont desservies par une dizaine de vols quotidiens depuis Tahiti (Air Tahiti et Air Mooreaconfondues), mais d’autres rotations, particulièrement celles qui ne passent pas par l’île-capitale, sont beaucoup moins fréquentes.
Important de s’en souvenir et de planifier avec un peu d’avance lorsqu’on achète un pass.
Inutile de prendre l’avion pour rejoindre Moorea depuis Papeete : plusieurs compagnies font la traversée. Les catamarans sont un peu plus chers que les ferries, mais ils ne mettent que 30 mn.
Tous ceux qui ont le temps et pas trop de moyens se déplaceront d’île en île en cargo-goélette. Ces bateaux un tantinet pittoresques desservent toutes les îles habitées au départ de Papeete (Tahiti) : îles Sous-le-Vent, îles Tuamotu-Gambier, îles Marquises et Australes.
Les horaires varient, les escales changent en fonction de la demande et les pannes surviennent. On dort au choix sur le pont (évidemment moins cher) ou en cabine. Le confort est souvent assez sommaire, mais les rencontres avec les autres voyageurs sont parfois géniales.
Seules les îles hautes posent la question du transport local : sur les atolls, on passe d’un motu à un autre en bateau et le reste des trajets se fait à pied ou à vélo. À Tahiti, le service de bus dessert efficacement l’île, avec une grosse vingtaine de lignes desservant les deux côtes, jusqu’à la presqu’île de Taiarapu.
Mode de transport décidément très pittoresque, le truck a longtemps été le moyen de transport emblématique de la Polynésie, notamment sur les îles de la Société. Il s’agit de camions-bus souvent colorés, aménagés pour transporter une quarantaine de passagers sur des bancs en bois. Les truckssont réputés pour leur convivialité.
Pas d’arrêt fixe, il suffit d’un signe de la main et le chauffeur s’arrête. Pour signaler que vous voulez descendre, tirez la sonnette. On paye en sortant.
On peut évidemment se passer de la location de voiture, surtout à Tahiti grâce au bon réseau de transport en commun, mais il reste que la voiture offre une liberté de mouvement appréciable, surtout après 17-18h, lorsque trucks et bus disparaissent. Un véhicule est d’autant plus utile sur les autres grandes îles de la Société ; des locations y sont disponibles.
Les taxis boat dits lagonaires permettent de relier les îles aux îlots (motus). On s'en sert notamment à Bora-Bora pour rejoindre l'aéroport, ou encore aux Tuamotu pour gagner certains hébergements.
Sur les îles les plus touristiques, vous trouverez sans peine un vélo à louer.
Sur les îles Marquises et Australes, on peut circuler à cheval.
VIE PRATIQUE
Pas besoin d’un adaptateur.
Généralement, les magasins ouvrent en semaine de 7h30 à 11h30 et de 13h30 à 17h ou 18h, et le samedi de 7h30 à 11h30. La plupart des petites boutiques sont fermées le dimanche matin, mais le marché de Papeete s'anime dès 5h du matin.
TELEPHONE
De la France vers la Polynésie : 00 + 689 + indicatif de la ville + numéro local du correspondant.
De la Polynésie vers la France : 00 + 33 + numéro du correspondant sans le 0 initial.
Pour vos appels, évitez les hôtels, hors de prix, et privilégiez les cabines publiques à télécartes, présentes sur la majorité des îles. On trouve des cartes OPT dans la plupart des bureaux de poste, ainsi que dans certaines maisons de la presse et épiceries. Reste que les tarifs sont plus avantageux avec les cartes prépayées (callcards).
CUISINE
Pour un simple en-cas, misez sur les roulottes, des snacks aménagés dans des camionnettes. On en trouve beaucoup sur le front de mer de Papeete, qui offrent toutes sortes de brochettes, plats tahitiens ou chinois, poulet grillé, crêpes et autres couscous ! Au resto, le poisson est de tous les repas et le lait de coco parfume bien des plats.
Le poisson cru au petit déjeuner est très apprécié. Tout juste sortis des eaux, presque frétillants et déjà coupés en dés, la bonite et le thon marinent dans le jus de citron, le lait de coco, les oignons émincés, la tomate, l’ail et la ciboulette.
Autre option : les pahua (bénitiers) crus sinon les firifiri (beignets au coco), le pain de coco ou de banane.
Thon frais en sashimi ou sushi, ou délicieusement grillé en steak, poisson perroquet presque trop beau pour être mangé, exquis mahi mahi (daurade coryphène) aux reflets verts luisant à sa sortie de l’eau, tazard, bonite, espadon (assez ferme) et on en passe. Crabes sautés, chevrettes (crevettes), langouste sont aussi de la partie.
Pour des occasions, goûter au tamara’a et de l’ahima’a chez l’habitan : un banquet traditionnel (tamara’a), avec pour pièce maîtresse un cochon de lait cuit à l’étouffée, dans un « four » creusé à même la terre (ahima’a), où des pierres ont été préalablement chauffées à blanc.
Les légumes traditionnels ne sont malheureusement pas beaucoup utilisés. Les restos s’en tiennent trop souvent aux bêtes frites et au riz. Le fafa est pourtant excellent avec le poulet (au coco) ou le cochon. L’uru aussi, surtout grillé au feu de bois.
La viande néo-zélandaise ou australienne (agneau, bœuf) est bonne et pas trop chère. Les Polynésiens adorent les brochettes.
Au dessert, comptez surtout sur des pâtisseries à la française, crèmes caramel ou à la noix de coco, glaces et fruits. Les Polynésiens, eux, aiment bien le poe, une sorte de pudding froid de banane et d’amidon aromatisé à la vanille et au lait de coco.
Côté boissons, il y a les cocktails tropicaux, la bière et les jus de fruits frais, excellents.