FORMALITES ADMINISTRATIVES
Un visa obligatoire (ou e-visa).
Il est très facile d'en établir un lors de l'entrée en Tanzanie (aéroports internationaux, postes-frontières - Dar es-Salaam, Zanzibar et Kigoma). Pensez à préparer 50 $ (ou l’équivalent en euros).
Pour l’obtention du visa avant de partir, il vous sera demandé un passeport en cours de validité (valable encore au moins 6 mois), 1 photo d'identité, une attestation de voyage (d'une agence par exemple) ou une photocopie du billet d'avion. Il faudra remplir un formulaire sur place, et payer (pour un visa ordinaire de tourisme) 50 € en espèces.
Le délai d'obtention du visa est de 5 jours ouvrables. Par correspondance, compter au mieux 7 jours. Envoyer une enveloppe timbrée au tarif recommandé pour le renvoi du passeport.
Il est possible de demande le visa en ligne (e-visa) via le lien suivant:
Un passeport en cours de validité (non périmé avant 6 mois).
Les mineurs doivent être munis de leur propre pièce d’identité (carte d’identité ou passeport). Pour l’autorisation de sortie de territoire lorsque les enfants ne sont pas accompagnés par un de leurs parents, ils doivent être munis d’un formulaire signé par l’un des parents titulaire de l’autorité parentale et de la photocopie de la pièce d’identité du parent signataire.
CLIMAT
La Tanzanie possède deux zones climatiques bien distinctes :
• l'intérieur, avec les hauts plateaux (plus de 1 500 m d'altitude), subissant un climat tropical tempéré ;
• la côte, ainsi que Zanzibar, au climat équatorial humide.
La saison sèche s’étend de mai à octobre et de décembre à février avec des mois très chauds.
La saison des pluies : la « grande saison des pluies » s'étend de la mi-mars à début mai, mais l'essentiel des pluies est concentré sur avril. Les soirées peuvent être fraîches, voire froides.
La « petite saison des pluies » dure de début novembre à mi-décembre. Durant cette période, il ne pleut pas toute la journée, seulement à certaines heures, et ce n'est pas désagréable : les animaux sont plus nombreux et les visiteurs plus rares.
DECALAGE HORAIRE
Plus 1h en été et moins 2h en hiver à Dodoma.
DEVISE
Le shilling tanzanien (Tsh).
Le dollar reste la deuxième monnaie, « officieuse », et toujours la devise la plus demandée.
Apportez dollars et euros pour être tranquille et changez l'une ou l'autre monnaie au fur et à mesure en shillings tanzaniens.
Les coupures en dollars de plus de 5 ans sont systématiquement refusées.
Attention : les droits d'entrée dans les parcs doivent être payés en dollars. La plupart des hôtels chics demandent aussi à être payés en dollars.
Les banques proposent toutes le même taux de change, moins favorable que les bureaux de change.
Encore très peu acceptées en Tanzanie, les cartes de paiement principales sont les cartes Visa, American Express, MasterCard. Elles sont généralement acceptées dans les lodges et les grands hôtels.
Les distributeurs arrivent doucement. On en trouve sans problème à Dar es-Salaam et à Arusha.
LANGUE
Le SWAHILI et l'ANGLAIS.
RELIGION
A majorité chrétien et musulman.
SANTE
Il est conseillé d'être à jour de ses vaccins universels (diphtérie, tétanos, polio, coqueluche, hépatite A et B).
Le traitement antipaludique est nécessaire.
La vaccination contre la fièvre jaune (et le carnet jaune qui fait foi) est exigée à l’arrivée. Pour info, il n’est pas toujours vérifié, mais il est indispensable de l’avoir avec soi pour éviter une vaccination obligatoire à l’arrivée.
Eviter de boire l’eau du robinet.
TRANSPORT
Il existe deux réseaux ferroviaires en Tanzanie. Le train qui relie Dar es-Salaam à Mbeya et à la Zambie. Un sacré périple ! Deux trains par semaine circulent, de Dar es-Salaam à Kigoma (lac Tanganyika) et Mwanza (lac Victoria). Un voyage mémorable de 48h au moins
Sur les 2 principales routes (bitumées) du pays, de Dar es-Salaam à Arusha, et de Dar es-Salaam à Mbeya (frontière de la Zambie), les liaisons en bus sont régulières, plutôt bonnes, et à prix stables.
Les horaires doivent toujours être vérifiés sur place, auprès des bureaux du tourisme. La réservation et l'achat des billets se fait en kiosque de vente de billets dans les gares routières. Pensez à acheter votre billet et à réserver votre place à l’avance
Entre Dar es-Salaam et Zanzibar ainsi que Pemba, plusieurs compagnies maritimes assurent une liaison quotidienne, sur des catamarans.
Comme les matatus au Kenya, les dalas dalas, très nombreux, méritent la palme d'or du transport bon marché. À Zanzibar, un dala dala ressemble à une camionnette, avec des passagers assis à l'arrière sur deux bancs en bois l'un en face de l'autre. En Tanzanie, ce sont des minibus classiques.
Concernant le taxi, le prix est à discuter au départ, mais ne payez qu'une fois arrivé à destination, et après avoir récupéré vos sacs ou vos bagages.
Pour la location de voiture, un permis international et passeport sont nécessaires (prévoir des photocopies).
La conduite se fait à gauche.
En Tanzanie continentale, les grands axes et les routes nationales importantes sont asphaltés : entre Dar es-Salaam et Dodoma, entre Dar es-Salaam et Moshi, de Moshi au pied du mont Kilimandjaro, de Moshi à Arusha, d'Arusha à la frontière du Kenya (et jusqu'à Nairobi), d'Arusha à l'entrée du parc de Tarangire, et jusqu'au Ngorongoro.
Aucune route asphaltée ne traverse les parcs et les réserves (sauf le parc national de Mikumi). Ce ne sont que des pistes en terre rouge.
VIE PRATIQUE
Besoin d’adaptateur. Les coupures de courant sont assez fréquentes.
Dans les lodges, l'électricité est généralement fournie par un groupe électrogène qui, en règle générale, s'arrête de fonctionner après 22h ou 22h30 et qui recommence vers 6h. Cela impose des tranches horaires précises pour recharger les batteries de vos appareils.
TELEPHONE
De la France vers la Tanzanie : 00 + 255 + indicatif de la ville + numéro local du correspondant.
De la Tanzanie vers la France : 00 + 33 + numéro du correspondant sans le 0 initial.
Dans les lodges : il n'y a pas de téléphone ni dans les chambres ni parfois même à la réception.
On peut utiliser son propre téléphone portable en Tanzanie avec l’option « Monde ». Renseignez-vous auprès de votre opérateur sur les conditions d’utilisation à l’étranger.
Acheter une carte SIM/puce sur place est une option très avantageuse. Il suffit d’acheter à l’arrivée une carte SIM locale chez l’un des opérateurs (Mobitel, Vodacom, Airtel et Zantel) dans les nombreuses boutiques de téléphonie mobile en ville ou à l’aéroport.
On vous attribue alors un numéro de téléphone local et un petit crédit de communication. Attention, on ne peut plus vous joindre sur votre numéro habituel mais uniquement sur ce nouveau numéro.
Avant de payer, essayez cette carte SIM dans votre téléphone – préalablement débloqué – afin de vérifier si celui-ci est compatible.
CUISINE
Ce n’est pas dans les lodges que vous découvrirez la cuisine du pays. La nourriture qu'ils servent est une cuisine internationale.
Les viandes : pas de problème dans les lodges ou établissements de standard européen. Si vous avez des doutes, rabattez-vous plutôt sur le poulet.
Les poissons et crustacés sont un régal de simplicité et de goût, à prix modiques. Ils sont à éviter dans les lodges des parcs, où la fraîcheur n'est jamais garantie.
Sur la côte orientale, en revanche, les produits de la mer sont bien frais. Les langoustes, cigales de mer et crabes sont succulents et présentés sur les cartes de nombreux restos, à des prix très raisonnables.
Ils sont accommodés de diverses manières : grillés, en curry ou masala (mélange d’épices), au lait de coco, accompagnés de riz pilaf et d’ugali (bouillie de manioc). Le tout peut être parfois assez épicé.
Dans les villages, les pêcheurs aiment à cuisiner leur pêche eux-mêmes. Fraîcheur garantie ! Le poulpe (pweza) n’est pas mauvais non plus.
Plus à l’intérieur des terres, vous goûterez aux perches du Nil et aux incontournables tilapias pêchés dans les eaux des grands lacs.
Les crudités et les légumes : gare aux crudités et aux légumes non cuits. Par mesure d'hygiène, évitez-les. Préférez les légumes cuits, bouillis, grillés ou revenus à la poêle.
Il y a aussi le riz pilau (riz épicé), bien plus relevé, et le riz byriani (plat de riz style indien).
Si vous êtes en compagnie de Tanzaniens grands amateurs de boulettes et beignets à la viande ou aux légumes, goûtez aux sambusas et autres mishikakis (brochettes).
Les fruits : oranges, ananas, mangues, papayes, bananes... sont délicieux.
Demandez toujours une boisson fraîche, et non glacée (difficile à digérer sous la chaleur). Dites « bila barafu » : sans glaçon. Buvez frais, mais pas froid.
Le thé local, très corsé, est toujours servi avec du lait bouilli et déjà sucré. Si vous le voulez nature, demandez un chai kavu. Le café, produit localement lui aussi, connaît le même traitement, mais on arrive à trouver des espressos.
De bonnes bières sont en vente à peu près partout.
Dans la plupart des restaurants des lodges, le vin provient d'Afrique du Sud.