FORMALITES ADMINISTRATIVES
Passeport valide encore 6 mois après la date de retour et un visa chinois.
Une autorisation spéciale, à obtenir par l’intermédiaire d’une agence de tourisme détentrice d’une licence gouvernementale.
Pour l'obtention du visa chinois obligatoire, il faut se munir de :
• son passeport valide encore 6 mois après la date de retour, et comportant au moins 2 pages vierges consécutives ;
• d'une photo d'identité couleur ;
• d'un formulaire rempli et signé, fourni par le consulat ou téléchargeable sur le site de l'ambassade ici
• pour le consulat basé à Paris, une photocopie des billets d'avion aller-retour, des réservations d'hôtels (au moins pour les premières nuits en Chine) ou d'une invitation en Chine, une attestation d'assurance couvrant le séjour en Chine, un certificat de travail et une attestation de revenus. Les étudiants majeurs doivent fournir un certificat de scolarité
• pour les enfants, le livret de famille ou l’acte de naissance, une autorisation parentale et la carte d’identité d’un part en plus de, en cas de divorce, l’attestation de divorce).
Le visa n’étant valable que 30 jours à compter de la demande, il faut faire sa demande au plus tard 2 à 3 semaines à l’avance, au risque que le visa n’expire avant le départ. Si vous avez un visa à double entrée, il faut que la deuxième entrée sur le territoire chinois se fasse avant expiration du visa.
Les visas sont délivrés pour un séjour d’un mois.
Attention, ne dites jamais que vous souhaitez vous rendre au Tibet, encore moins que vous êtes journaliste, photographe ou éditeur.
CLIMAT
Au Tibet, il ne neige pratiquement pas, si ce n'est sur les frontières himalayennes.
Mai, juin, septembre et octobre sont les meilleurs mois, beaux et secs. Température douce dans la journée, belle lumière. Fleurs du printemps ou belles couleurs d'automne. Ce sont les mois idéaux pour s'adonner aux activités de pleine nature.
De novembre à avril, c'est la basse saison, avec très peu de touristes et des prix qui dégringolent. Malgré la température, c'est une très belle saison pour s'y rendre. Mais attention, sur le plateau ou en altitude, il faut s'attendre à des conditions difficiles.
Juillet et août : haute saison touristique. Certes, il fait bon, mais il peut pleuvoir, notamment à proximité des Himalayas. C’est la période de la mousson, une bonne moitié des précipitations annuelles s'abat sur le pays, ainsi que de fréquents orages accompagnés de chutes de grêle. L'est tibétain (pays kham) est alors de loin le plus arrosé.
DECALAGE HORAIRE
Plus 06h00 en été à Lhassa et plus 07h00 en hiver.
DEVISE
Le renminbi.
De préférence, changer ses espèces aux guichets des banques. Sinon, penser à retirer de l'argent aux guichets automatiques là où c'est possible (dans les grandes villes).
Il n'est plus nécessaire de se munir exclusivement de dollars avant son départ puisque les agences des grandes villes acceptent l'euro. Quelques billets verts peuvent toujours être utiles si l'on se retrouve coincé dans la campagne sans renminbi.
En principe, dans toutes les grandes villes, la Bank of China dispose d'un ou de plusieurs distributeurs automatiques de billets accessibles aux cartes de paiement internationales. Plus intéressant que le guichet où les avances d'espèces sur carte de paiement entraînent une commission supplémentaire.
LANGUE
Le TIBÉTAIN.
RELIGION
A majorité bouddhisme.
SANTE
Il est recommandé de faire le vaccin contre l'hépatite A et la typhoïde et d'être à jour sur les vaccins universels.
Vaccin contre la rage surtout si vous comptez randonner.
Le principal risque est lié à l'altitude qui entraîne, chez certaines personnes, le mal aigu des montagnes. Lhassa est à 3 650 m d'altitude, si bien que la teneur en oxygène de l'air respiré est réduite des deux tiers.
Il suffira de se ménager, de ne faire aucun effort physique et de ne prévoir aucune excursion pendant les premiers jours, de boire beaucoup d’eau.
Faire attention à l'air froid et poussiéreux qui cause des infections respiratoires.
Il n'y a pas de paludisme à cette altitude.
TRANSPORT
Il est actuellement impossible de circuler dans le pays en dehors d'un voyage organisé.
La location de voiture ou minibus est quasi obligatoire aujourd'hui pour explorer le pays. Il s'agit toujours d'une location avec chauffeur. Les étrangers n'ont pas le droit de conduire sans être titulaires d'un permis chinois et ne peuvent de toute façon pas voyager sans permis de circulation ni encadrement.
VIE PRATIQUE
Prévoir un adaptateur.
TELEPHONE
De la France vers le Tibet : 00 + 86 + indicatif de la ville + numéro local du correspondant.
Du Tibet vers la France : 00 + 33 + numéro du correspondant sans le 0 initial.
La couverture mobile est assez bonne dans toutes les zones habitées. Les malins, dont le téléphone est déjà débloqué, préféreront acheter une puce locale et fonctionner sur le mode de la recharge par carte de type « nomade », ce qui revient moins cher qu'un roaming mis en place chez un opérateur national.
CUISINE
Il faudrait se contenter de l'ordinaire à la mode khampa, ces farouches nomades du Tibet oriental : de la viande de yack séchée sous la selle, un sac de tsampa (orge grillée) avec un peu de fromage accroché à la ceinture, une brique de thé tibétain, une gamelle pour faire chauffer de l'eau avec de la bouse de yack (il y en a partout) et un bol dans la poche ventrale de sa pelisse.
En randonnée sur le plateau, ayez toujours votre propre bol, les Tibétains ayant horreur de prêter le leur.
Il y des spécialités locales tel que :
Les momo sont de petits raviolis, fourrés à la viande ou aux légumes. Cuits à la vapeur ou frits, ils ressemblent aux jiaozi chinois.
La thukpa, une soupe à base de nouilles, légumes et viandes, ainsi que des currys assez rustiques.
Dans les villes, notons la présence de communautés musulmanes d'Asie centrale qui ont importé leur cuisine.
Au rayon conserves, friandises et fruits secs, un peu partout dans les villes, beaucoup moins à la campagne.
Côté boisson, il y a le thé au beurre de yack (en fait, au beurre de la femelle du yack, la dri), appelé böcha. Ce lourd breuvage salé et de rancidité variable compose, avec la tsampa, le régime habituel des nomades tibétains.
Les autochtones consomment aussi du cha ngamo, un thé au lait sucré.
Côté alcool, vous avez le Chang. Bière d'orge artisanale, désaltérante et au petit goût de vin nouveau.