FORMALITES ADMINISTRATIVES
Passeport valide encore 6 mois après la date de retour et billet d'avion de retour ou de continuation plus une preuve de fonds suffisants.
Sur place, un visa de tourisme est délivré gratuitement, pour une durée de 4 mois. Il est extensible de 2 mois supplémentaires, sur demande auprès des bureaux de l’immigration de Suva, Nandi ou Lautoka.
CLIMAT
On distingue deux saisons : l’une plus sèche et fraîche (de mai-juin à octobre-novembre, et surtout en juillet-août), l’autre plus humide (décembre-avril), qui voit parfois s’abattre des trombes d’eau.
Cela étant, le climat est en fait principalement influencé par la direction des alizés. Les côtes sud et est des îles hautes sont ainsi les plus arrosées et les côtes nord et ouest les plus sèches.
Fidji est occasionnellement touché par les cyclones, entre les mois de novembre et avril.
Donc la meilleure saison est plutôt pendant la saison sèche et dite fraîche, de juin à octobre.
DECALAGE HORAIRE
Plus 10h la majeure partie de l'année à Suva et plus 11h de début novembre à mi-janvier.
DEVISE
Le dollar fidjien (FJD).
Vous pouvez éventuellement partir avec des dollars américains ou australiens, mais le plus simple (et le moins couteux) est encore de retirer du liquide dans les distributeurs (ATM) sur place. On en trouve facilement en ville et sur le littoral touristique de Viti Levu, notamment dans les complexes touristiques. Prenez vos précautions si vous allez dans les villages ou si vous devez visiter d’autres îles (seules Vanua Levu et Levuka ont des ATM).
Ayez toujours suffisamment de liquide sur vous pour les petites dépenses quotidiennes.
Les cartes Visa et MasterCard sont largement acceptées.
LANGUE
L’ANGLAIS et l’HINDI.
RELIGION
A majorité protestantisme, hindous.
SANTE
Il est recommandé de faire le vaccin contre l'hépatite A et la typhoïde et d'être à jour sur les vaccins universels.
Aucun vaccin obligatoire.
Etant un climat tropical humide, il convient donc de se protéger efficacement contre les moustiques, y compris la journée.
Ceux qui envisagent de randonner dans les villages de l’intérieur de Viti Levu, aux conditions de vie très simples et parfois dégradées, s’assureront de disposer d’assez d’eau potable et de bien se laver les mains.
Ne pas marcher pieds nus dans les zones à risque et ne pas consommer d’aliments qui auraient pu être lavés avec de l’eau souillée.
En saison des pluies (novembre-avril), mieux vaut s’abstenir de consommer des poissons de demi-fond, surtout carnivores (mérou, barracuda, carangue).
Le système de santé fidjien est de qualité très variable en fonction de l’endroit où l’on se trouve. Si l’on peut facilement se faire soigner à Viti Levu, c’est déjà moins le cas sur les autres grandes îles (hôpitaux à Vanua Levu, Kadavu, Taveuni et Levuka).
TRANSPORT
Fidji se repose largement sur les liaisons maritimes.
Les îles les plus aisées à visiter (et les plus belles, peut-être !) sont celles des archipels des Mamanucas et des Yasawas, flottant face à la côte ouest de Viti Levu. Plusieurs bateaux modernes (catamarans rapides avec air conditionné) permettent de s’y rendre.
Si vous envisagez de faire du island-hoping (sauts de puce d’île en île), il peut être intéressant d’acheter le Bula Pass, qui permet de changer d’île tous les jours, pour des périodes allant au choix de 5 à 21 jours. Attention, il est nécessaire de disposer d’une réservation d’hôtel ou de chambre chez l’habitant avant de pouvoir débarquer.
De Suva, des ferries réguliers desservent Kadavu (le mer avec Goundar) et le port de Savusavu à Vanua Levu.
À Viti Levu, on choisit entre deux sortes de bus : les express, de ville à ville, qui marquent des arrêts désignés, et les omnibus, qui s’arrêtent partout. Les premiers mettent environ 4h30 pour relier Nandi à Suva.
Sur certains trajets, notamment pour rejoindre les villages de l’intérieur, ce n’est pas en bus qu’on se déplace, mais en fourgonnette bâchée.
Pour gagner en rapidité, on peut opter pour les minibus et taxis collectifs : ils relient Nandi à Suva en 3h.
Quant aux taxis collectifs, il s’agit de taxis normaux qui cherchent des clients pour regagner leur port d’attache : ils affichent donc un tarif moitié moins élevé à partager jusqu’à 4 passagers.
Les tarifs n’étant pas trop élevés et Viti Levu fort étendue, la location de voiture s’avère un bon moyen d’explorer l’île. Le kilométrage est généralement illimité. Ne négligez pas les assurances et, très important, ne vous garez jamais sous un cocotier, au risque de voir votre toit défoncé !
Il faut avoir le permis national suffit. Il faut néanmoins être âgé d’au moins 21 ans et avoir le permis depuis plus de 2 ans.
VIE PRATIQUE
Besoin d’un adaptateur.
Les Fidjiens sont très attachés à la coutume. On ne pénètre pas sur les terres d’un village sans s’être préalablement présenté au chef et sans lui avoir présenté de sevusevu (cadeau).
Une fois invitée à entrer, buvez votre coupe de kava d’un trait et, en remerciement, tapez dans vos mains 3 fois.
Il convient en outre, dans les villages : de porter des vêtements qui couvrent épaules et genoux (plus encore pour les femmes) ; l’idéal est d’acheter un sulu (paréo) ; d’éviter chapeau et lunettes de soleil ; de quitter ses chaussures en entrant dans un bâtiment ; de ne jamais s’asseoir en étirant les jambes vers l’avant ; de ne pas toucher la tête de qui que ce soit et encore plus d’un chef.
TELEPHONE
De la France vers les Fidji : 00 + 679 + indicatif de la ville + numéro local du correspondant.
Des Fidji vers la France : 00 + 33 + numéro du correspondant sans le 0 initial.
Évitez d’appeler ou de vous faire appeler d’un fixe ou d’un portable depuis l’Europe, les tarifs sont exorbitants. Mieux vaut utiliser Skype, Viber ou WhatsApp si vous avez accès au wifi, ou acheter une carte Sim locale pour votre portable dans le cas contraire.
CUISINE
Les îles fournissent une abondance de produits frais. Les côtes, tropicales, regorgent de fruits et légumes. Mangues, papayes, bananes, ananas y croissent aux côtés de la cassave (dont on tire le tapioca), des vudi (bananes plantains), de l’igname, de la patate douce (kumala).
Et n’oublions pas bien sûr le fruit de l’arbre à pain (uto), rappelant un peu la patate, excellent grillé, ni le roi taro (dalo), un tubercule omniprésent dans le Pacifique, au goût bizarre de colle lorsqu’il est bouilli, dont on mange aussi les feuilles cuites, appelées rourou (celles-ci rappelant les épinards).
La crème ou le lait de coco (lolo) s’invitent au menu. Ils parfument chaque plat, ou presque, notamment les omniprésents ragoûts et curries – qu’ils soient de poisson, fruits de mer, poulet ou autres. Ils mitonnent avec oignons et tomates, ou nagent dans le miti, une sauce au lolo, oignons, jus de citron et piments.
Côté poissons, le thon, espadon et mahimahi frais sont tous trois excellents, mais les espèces de récif ne sont pas à dédaigner non plus. Le mérou est très bon, le poisson-perroquet pas mal non plus, le rouget (snapper) et le walu parfaits pour confectionner un bon kokoda – rappelant le poisson cru tahitien ou le ceviche mexicain, coupé en petits dés et mariné avec jus de citron vert, oignons, petits piment, coriandre, tomates et crème de coco.
Beaucoup de poissons sont au mieux juste grillés. Certains finissent aussi en soupes.
La viande est globalement moins populaire. Elle entre dans le classique goat curry qui est souvent préparé avec mouton, poulet, voire bœuf ou porc, invariablement coupés en dés.
Le riz blanc permet d’apaiser un peu l’incendie et le chutney de coco de le sublimer.
Autre incontournable, le dhal, classiquement confectionné à partir de lentilles ou autres légumineuses, l’est plutôt ici à partir de pois chiches et d’une espèce locale de courge.
Le corned beef y a pris une importance considérable. Substitut pratique et moins coûteux à la viande, facile à conserver sous le climat tropical, il constitue l’ingrédient principal du palusami, mélangé à de la crème de coco et accompagné de rourou (feuilles de taro) et tomates.
Fiji cultive son propre café, distille du rhum (le Bounty) et brasse sa propre bière.
Les Indiens consomment volontiers du lassi (yaourt à boire).
