Tunisie
FORMALITES ADMINISTRATIVES
Passeport en cours de validité (suffit pour un séjour de moins de 3 mois) ou la carte d’identité nationale en cours de validité qui est tolérée (même celle prolongée de 5 ans), si le voyage s’effectue dans le cadre d’un forfait touristique organisé par une agence de voyages (vouchers - bons d’échanges pour les hôtels - à présenter).
CLIMAT
Au printemps, il fait beau partout, mais les pluies sont fréquentes, comme dans tout le Bassin méditerranéen à cette période de l'année.
En été, il fait très bon sur les régions côtières, grâce aux brises marines. En revanche, la chaleur est difficilement supportable à l’intérieur du pays et dans le Sud.
En automne, on a une saison idéale même si les jours raccourcissent. On peut se baigner jusqu’en octobre. En novembre, les premières pluies – parfois abondantes, souvent brèves – font leur apparition. Elles peuvent couper temporairement certaines pistes.
N’essayez jamais de franchir les oueds en crue.
Pour visiter les oasis du Sud, l’arrière-saison (octobre-novembre) et le début du printemps constituent la période idéale.
DECALAGE HORAIRE
Moins 1h en été à Tunis et pas de décalage horaire en hiver.
DEVISE
Le dinar tunisien (Dt).
Il est impossible de changer les dinars en dehors de la Tunisie.
On trouve des comptoirs de change (souvent incorporés à une agence bancaire) un peu partout et le change se fait généralement sans commission. Aucun problème donc pour se procurer de l’argent liquide. On peut aussi changer dans les bureaux de poste (là encore sans commission) ainsi que dans certains hôtels.
N'oubliez pas de conserver les bordereaux délivrés par les bureaux de change ou les banques, ainsi que les tickets de retrait d'argent aux distributeurs automatiques : ils vous seront demandés au retour pour changer vos derniers dinars en euros.
Pour se procurer de l’argent liquide, il y a des distributeurs automatiques (acceptant Visa et MasterCard) dans toutes les villes et zones touristiques. Notez toutefois que l’opération comporte des frais de retrait.
LANGUE
L’ARABE et le FRANÇAIS.
RELIGION
Musulmane.
SANTE
Il est conseillé d'être à jour de ses vaccins universels (diphtérie, tétanos, polio, coqueluche, hépatite A et B).
Pas de vaccin obligatoire.
Pour les séjours longs ou ruraux, la vaccination préventive contre la rage est fortement recommandée.
Eviter de boire l’eau du robinet.
TRANSPORT
SNTRI dispose de bus qui vous conduiront dans les villages les plus isolés du pays. Sans oublier la dizaine de sociétés de transport régional (SRT Bizerte, SRTG Nabeul, SRT Le Kef, Jendouba...) ou encore la compagnie semi-privée STCI.
Le réseau ferroviaire compte environ 2 000 km de voies. Il existe plusieurs types de trains, l'autorail (confortable et rapide), les DC (climatisés), les AEX (express) et les omnibus.
Les trains, lents mais économiques, disposent de 3 classes : la « confort », la 1re et la 2e.
Le taxi collectif est appelé « louage » en Tunisie. C’est un moyen de transport populaire, à peine plus cher que le bus et un peu plus rapide. Il s’agit de fourgonnettes qui partent une fois pleines, il n’y a donc pas d’horaires, mais la fréquence est assez élevée. Dans chaque ville, il existe une station de louages, souvent à proximité de la gare routière principale.
Si on entre en Tunisie avec sa voiture, il faut présenter sa carte grise, une attestation d’assurance (carte verte) et son permis de conduire. Le permis international est souhaité mais non exigé. La réglementation peut changer, il convient de se renseigner avant le départ.
Pour la location de voiture, il faut avoir 21 ans (25 ans pour certaines compagnies) et le permis depuis plus d’1 an (parfois 2 ans, renseignez-vous auprès du loueur). Le permis de conduire national suffit. Une carte de paiement internationale, au nom du conducteur, est indispensable. Il est préférable de réserver sa voiture depuis la France lors de l’achat du billet d’avion, les tarifs sont plus avantageux.
Les voitures de location ont une plaque bleue (noire pour les véhicules de particuliers), ce qui fait que l’on est repéré par les gamins, les rabatteurs de toutes sortes et par les policiers (qui contrôlent scrupuleusement les limitations de vitesse).
Dans le Nord, le réseau est assez dense, les routes sont goudronnées et bonnes. L’autoroute est payante. Dans le Sud, le réseau routier s’est également amélioré. Sur les routes secondaires et les pistes, attention aux nids-de-poule qui peuvent survenir après de fortes pluies.
Conduire en Tunisie n’est pas de tout repos, surtout en ville : mobylettes à contresens, piétons, klaxons pour vous avertir que le feu va bientôt passer au vert, usage du clignotant anecdotique... Lorsque vous arrivez au niveau d’un rond-point, cédez le passage. En ville, c’est davantage la loi du plus fort que le code de la route qui prime ! On vous recommande donc un haut niveau de vigilance.
VIE PRATIQUE
Pas besoin d’adaptateur.
La tolérance est généralement présentée comme étant l’un des traits de caractère fondamentaux du peuple tunisien.
Porter des vêtements décents qui ne soient ni trop moulants ni trop décolletés. Attention pour les amoureux, les démonstrations de « tendresse » en public sont assez mal vues..
Se déchausser avant d'entrer dans une pièce d'une maison particulière dont le sol est couvert de tapis.
Ne pas être préssé.
Prolonger la pause thé en acceptant plusieurs verres, même si l'on n'a plus soif.
Si l'on a été invité dans une famille, laisser un petit cadeau plutôt que de l'argent.
Si l’on a photographié ses amis tunisiens, leur montrer le cliché ou leur envoyer immédiatement sur leur portable
Retirer ses lunettes de soleil quand on s'adresse à quelqu'un.
Ne jamais refuser le couscous que l'on vous offre.
Pour appeler le garçon de restaurant ou de café, dire : « khouya ! » (mon frère).
Ne jamais passer devant quelqu'un en prière.
Ne jamais chercher à pénétrer dans un lieu saint, à moins d'y être invité (en Tunisie, à part quelques rares exceptions, les mosquées sont interdites aux non-musulmans).
Pour tendre la main à quelqu’un ou faire un signe, toujours le faire de la main droite.
TELEPHONE
De la France vers la Tunisie : 00 + 216 + indicatif de la ville + numéro local du correspondant.
De la Tunisie vers la France : 00 + 33 + numéro du correspondant sans le 0 initial.
Activer l’option « international » ou « monde » : elle est en général activée par défaut. Pensez sinon à contacter votre opérateur pour souscrire à l’option (gratuite) au moins 48h avant le départ.
Acheter une carte SIM/puce sur place est une option très avantageuse. Il suffit d’acheter à l’arrivée une carte SIM locale. Avant de signer le contrat et de payer, essayez tout de même la carte SIM du vendeur dans votre téléphone afin de vérifier si celui-ci est compatible. Ne reste plus alors qu’à acheter du crédit de communication, dans les mêmes boutiques de téléphonie.
CUISINE
La cuisine traditionnelle tunisienne est avant tout méditerranéenne très épicée (dans le Sud plus que dans le Nord), sur laquelle règne la harissa.
Vous trouverez ci-dessous quelques spécialités d’hors d’œuvre.
Le brick : crêpe très fine, pliée en demi-lune et frite, enveloppant un œuf et de la farce ou du thon et de l'oignon. Servi avec du citron et du persil, c’est l’une des entrées favorites dans les restos.
Le fricassé : beignet dans lequel on trouve du thon, des pommes de terre, des olives et de la harissa. Un mets du Sud.
La salade tunisienne : à base de tomates, oignons, piments et parfois du concombre.
La salade méchouia (de l’arabe méchoui, qui veut dire « grillé ») : salade de tomates et de poivrons (parfois forts) grillés au four ou au barbecue, puis marinés dans de l'ail et de l'huile d'olive et servie froide.
La chorba (de l’arabe chreb, qui veut dire « boire ») : soupe à base de semoule d’orge qui peut, à elle seule, constituer un repas économique. Contient des légumes, des épices, de la coriandre, et parfois de la viande de bœuf hachée.
En plats, vous avez :
La chakchouka : ragoût parfumé, assez proche de la ratatouille, dans lequel on trouve des tomates, oignons, poivrons et un œuf mollet. Parfois complétée de merguez ou de poulet.
La kamounia : ragoût fait de morceaux de bœuf et de foie nageant dans une épaisse sauce au cumin.
Le tajine : omelette épaisse et gratinée, à base de poulet haché, pommes de terre, fromage et aromates. Ce plat n’a rien en commun avec son homonyme marocain.
Le méchoui : il désigne en Tunisie tout morceau de viande grillé sur la braise.
Le couscous : avec sa semoule très fine et son bouillon rouge (à la harissa) caractéristique, il se distingue de celui préparé au Maroc. On en trouve partout et tous les jours. Il peut être à l’agneau, au poulet ou au poisson.
Le kafteji : mélange de légumes (style ratatouille), servi en accompagnement ou comme condiment dans les sandwichs (avec de la harissa, évidemment !).
La marqua : un ragoût à base de sauce tomate accompagné de diverses viandes et légumes ainsi que d'olives et de raisins secs. Se mange avec les doigts, en « sauçant » avec du pain.
La gargoulette : c’est un plat mijoté et servi dans une jarre bouillonnante (qu’on ouvre devant vous), à base d’agneau ou de mouton accompagné de pommes de terre et de sauce tomate. Sa préparation est assez longue et il faut la commander à l’avance. Dans le Sud, on dit « à la jarre » plutôt qu’« à la gargoulette ».
Concernant les produits de a mer, chaque poisson a sa saison. Celle de la langouste s’étend de mars à juin, mais vous en trouverez toute l’année, probablement congelée en dehors de cette période. On mange le poisson sous différentes formes, dans des soupes, en ragoût ou dans le couscous. Grillé, il est souvent accompagné de salade et de frites. Mais pas d’illusion, il s’agit de plus en plus de daurade, de mulet ou de bar d’élevage. Le poisson de pleine mer, denrée rare même sur le littoral, est naturellement plus onéreux et presque toujours vendu au poids.
Les fruits : le melon (très parfumé), la pastèque, les dattes (fraîches, à partir d'octobre), les raisins, les pêches, les nèfles, les figues de Barbarie (à ne pas consommer à jeun : constipation assurée) et les grenades, véritable caviar rose.
Les pâtisseries et autres douceurs sont des multiples douceurs orientales baignant dans le sirop de sucre. Goûtez à la bouza, une crème à base de fruits secs moulus, au ghraïba, gâteau sablé à la farine de pois chiches en forme de cône ou de bâtonnet, et au samsa, petit brick sucré contenant de la pâte d'amandes.
Vous trouverez un peu partout des beignets (mkharek) frits dans la rue par des vendeurs ambulants.
À Tataouine, vous ne pourrez passer à côté des cornes de gazelle, la spécialité de la ville.
Le thé à la menthe est la boisson désaltérante par excellence.
Vous aurez le choix entre un café naturel (ou café filtre), un express (le même qu'en France) ou un turc.
On sert beaucoup dans les cafés des jus de fruits frais.
Vous trouverez également de la bière.
Concernant le vin, 85 % du vignoble est situé dans la région du cap Bon. Ils sont généralement mal conservés, faute de caves.