FORMALITES ADMINISTRATIVES
Un visa, un passeport valide au moins 6 mois à compter de la date d'arrivée en Égypte et une copie du billet d'avion ou attestation de voyage aller/retour sont nécessaire.
CLIMAT
Le climat égyptien est méditerranéen sur la côte d'Alexandrie, semi-désertique à la hauteur du Caire et complètement désertique dans le Grand Sud.
L’automne (de fin septembre à fin novembre) est très agréable avec des températures qui oscillent entre 25 et 35 °C du nord au sud, le soleil est omniprésent, et Alexandrie n'est pas encore sous la pluie.
Pendant l'hiver (de mi-décembre à fin février), Alexandrie est exposée au vent et à de fortes pluies, Le Caire affiche une grisaille tristounette, la mer Rouge se rafraîchit, et les nuits dans le désert peuvent être glaciales.
En Égypte, le chauffage n'existe pas, et seules les climatisations si elles sont réversibles ont une fonction chauffage.
Le printemps (mars-avril) est tardif et peu marqué, on passe rapidement de l'hiver à l'été. C'est la saison du khamsin (un vent de sable brûlant qui souffle deux ou trois fois dans la saison).
L'été est placé sous le signe d'une chaleur caniculaire, humide sur la côte méditerranéenne et très sèche dans le Sud. Vous devrez adapter le programme de vos journées en commençant très tôt le matin et en faisant une pause en milieu de journée.
DECALAGE HORAIRE
Moins 1h au Caire.
DEVISE
La livre égyptienne (LE)
Préférez systématiquement les banques, d’autant que le cours flottant de la livre a réduit l’écart avec le taux au noir. Refusez les propositions dans la rue.
Si vous changez des devises, vos billets doivent être impeccables : les banques vous les refuseront pour le moindre gribouillis. Il est préférable de changer ses devises au fur et à mesure.
Les distributeurs d'argent liquide sont très nombreux et acceptent les cartes de paiement Visa et MasterCard pour des retraits en livres égyptiennes.
Refusez systématiquement les billets déchirés, car vous auriez du mal à les écouler. En revanche, n’attendez pas de coupures impeccables. Beaucoup de billets comportent des gribouillis, des chiffres, des noms. Dans une société où l’argent liquide reste la règle
LANGUE
L’ARABE et l’ANGLAIS est assez répandu.
RELIGION
Musulmane.
SANTE
Il est conseillé d'être à jour de ses vaccins universels (diphtérie, tétanos, polio, coqueluche, hépatite A et B).
Le Caire est une des villes les plus peuplées et les plus polluées du monde donc attention aux asthmatiques et cardiaques.
L’hygiène générale est défectueuse donc ne pas consommer des produits vendus dans la rue.
La célèbre poussière du Caire est terriblement glissante en cas de pluie donc attention aux chutes
Ne pas boire l’eau du robinet.
TRANSPORT
Le train est bon marché, même en 1re classe. La plupart des billets sont désormais imprimés en anglais, mais si l'on vous en tend un en arabe, demandez au guichetier de vous écrire les informations suivantes en anglais : l’horaire exact du train, le numéro de la voiture (demandez : « arabeyya kam ? ») et de votre siège (« korsi kam ? »).
On ne composte pas son billet, le contrôleur s'en charge à bord du train.
Le réseau de bus est très développé. Ils relient plusieurs fois par jour Le Caire à Alexandrie, au Fayoum, aux grandes villes du Delta, du canal de Suez, de la Haute-Égypte (via Hurghada), aux oasis du désert Libyque ou aux stations balnéaires du Sinaï, de la mer Rouge et de la Méditerranée. Mais certaines zones sont déconseillées. Il vaut mieux réserver sa place 1 ou 2 jours à l'avance.
Le taxi collectif part quand la voiture est complète. Ils roulent plus vite que le train mais s'arrêtent pour le repas et la prière (ou ne roulent pas du tout pendant le ramadan)
Les taxis collectifs et surtout les minibus roulent très vite. À éviter systématiquement de nuit. De plus, en Moyenne et Haute-Égypte, ils ne sont plus autorisés à prendre des touristes et des Égyptiens en même temps.
Les voitures sont admises librement pour la durée du séjour sur présentation de la carte grise et d'un carnet de passage en douane (triptyque). Mais on vous demandera d'acquitter une taxe d'entrée dans le pays qui dépend de la cylindrée de votre véhicule.
Pour conduire en Égypte, vous devez vous munir d'un permis de conduire international.
Concernant la conduite, aucune règle n'est respectée.
N'hésitez à klaxonner (pour dire que vous passez, mettre les autres en garde...).
Évitez de rouler vite parce que n'importe quoi (qui) peut surgir de nulle part à tout moment.
Ne conduisez jamais de nuit, car beaucoup de voitures roulent sans phares.
Vérifiez souvent votre niveau d'eau (mayya) et vos pneus (agalla), car ils souffrent avec la chaleur.
Dans le Sinaï, on vous déconseille de circuler en voiture en raison de la sécurité trop aléatoire sur toute la péninsule.
Sur la côte de la mer Rouge, il est recommandé de ne pas sortir des routes ou des pistes, car des terrains n’ont pas été déminés.
Sur les routes (particulièrement les axes Le Caire-Alexandrie, Le Caire-Ismaïlia, Le Caire-Suez), la vitesse est contrôlée.
En garant votre voiture sur le parking d'un hôtel, on vous demandera systématiquement la rokhsa (carte grise), ainsi que votre permis international.
Évitez de conduire de nuit ou trop tôt le matin, dans des zones peu fréquentées. Pour les longs trajets sur des routes désertes, il est courant désormais de partir à deux véhicules. Les excursions dans le désert avec votre propre 4x4 sont déconseillées, sauf si vous êtes encadré par un professionnel de la région.
VIE PRATIQUE
Pas besoin d’adaptateur. Pensez aussi à une lampe électrique, car les coupures d’électricité peuvent être nombreuses en été.
Les Égyptiens adorent se saluer et se perdent dans des salamalecs à n’en plus finir. Côté salutations, mieux vaut savoir que les hommes s’embrassent entre eux. Mais il est impensable qu’un homme et une femme se fassent une bise en public. Et si une étrangère le fait le plus innocemment du monde, l’Égyptien risque de se sentir très gêné vis-à-vis des autres.
N’embrassez jamais une Égyptienne en guise de bonjour. Cela peut être ressenti comme une atteinte personnelle et une mise en cause de sa moralité.
Les hommes se promènent parfois dans la rue en se donnant la main ou le bras. N’y voyez aucun sous-entendu, c’est juste une forme d’amitié.
Évitez toute marque d’affection en public.
Dans les administrations, les gares, le métro, les cinémas, vous verrez souvent deux files : d’un côté les hommes, de l’autre les femmes.
Les Égyptiens sont très fiers de leur pays, alors évitez tout sujet de conversation qui vous amènerait à le critiquer.
Ayez une tenue décente, vous êtes dans un pays musulman et conservateur. Évitez les shorts en ville, le torse nu sur les sites, les épaules dénudées et les minijupes. D’une manière générale, on conseille aux voyageuses de porter une alliance, même si elles sont célibataires.
Il vaut mieux demander l’autorisation pour prendre une photo ou filmer.
Lorsque vous offrez un cadeau à un ou une Égyptien(ne), ne soyez pas surpris s’il n’est pas ouvert devant vous. C’est une marque de politesse.
TELEPHONE
De la France vers l’Égypte : 00 + 20 + indicatif de la ville + numéro local du correspondant.
De l’Égypte vers la France : 00 + 33 + numéro du correspondant sans le 0 initial.
L’usage du téléphone portable s’est complètement démocratisé en Égypte. La couverture nationale est très bonne, même sur les routes longeant les parties désertiques.
Activer l’option « international » : elle est en général activée par défaut. Sinon, pensez à contacter votre opérateur pour souscrire à l’option.
Certains opérateurs proposent des forfaits où 35 jours de roaming par an sont offerts dans le monde entier. On peut donc cumuler plusieurs voyages à l’étranger sans se soucier de la facture au retour. Attention, si SMS, MMS et appels sont souvent illimités, la connexion internet est, elle, limitée.
CUISINE
La cuisine égyptienne est avant tout un mélange de nombreuses spécialités méditerranéennes.
Ils affectionnent particulièrement le principe du mezze, à la maison comme au resto : tous les plats sont mis sur la table, et les convives piochent à volonté.
À base de sésame, trois petits plats garnissent à peu près toutes les tables de restos : la tahina (crème à base de sésame), le hommos (purée de pois chiches au sésame) et le babaghanouj (purée d'aubergines au sésame).
Parmi les nombreuses salades, la salata baladi est la plus courante (concombres, tomates, oignons, avec ou sans salade verte) ; le taboulé (préparé à la libanaise avec beaucoup de persil et très peu de semoule) ; la salata zabadi est un mélange de yaourt avec de l'ail, de fines lamelles de concombres.
La toumeyya, c'est une purée d'ail très adoucie par une mayonnaise légère.
Deux plats qu'on trouve parfois dans les restos populaires et que tous les Égyptiens adorent : le foul et le kochery.
Le foul, est composé de grosses fèves brunes longuement mijotées en ragoût et relevées d'huile, de citron et de cumin, et cuit dans une grosse bonbonne sphérique et se mange souvent au petit déjeuner.
Le kochery est un mélange de riz, de lentilles brunes, de macaronis, de quelques bouts de spaghettis, d'oignons frits, le tout arrosé d'un peu de sauce tomate et relevé de quelques gouttes de sauce pimentée ou de sauce à l'ail.
Les soupes sont riches et épaisses. La plus connue est la mouloukheyya, qui est servie avec du riz et du poulet grillé.
Les feuilles de vigne farcies (wara' einab) se mangent chaudes et sont fourrées d'un mélange de riz, d'herbes, d'épices et parfois de viande.
Le célèbre chich kebab (brochette de mouton que l'on rencontre dans tout le Moyen-Orient) est omniprésent.
La kofta est une longue brochette de viande de mouton haché.
Le shawarma est composé des tranches de mouton empilées qui, une fois bien cuites, sont coupées verticalement et servies dans un petit pain rond et creux.
Le poisson local (samak), s'il est parfaitement frais, est un régal, tout comme les grosses crevettes (gambari) de la Méditerranée.
Dans les restos de poisson, on le choisit sur de grands lits de glace, puis il est pesé et préparé.
Il est conseillé d'éviter les fruits de mer, à moins d'être sûr de leur fraîcheur.
Les desserts se déclinent en mehallabeyya (crème à base de farine de riz, parfumée à l'eau de rose, et parsemée de pistaches), riz au lait, en om' Ali (de très fines feuilles de pâte cuites baignant dans un lait très sucré et mélangées à de la noix de coco et à des pistaches), mais aussi en baklawa (feuilleté arrosé de miel et fourré de pistaches ou d'amandes), en konafa (une sorte de pâte de pistaches, noisettes, noix... entourée de vermicelles et nappée de miel), en basboussa (semoule imprégnée de sirop) ou en atayef (de petits beignets frits toujours fourrés de noisettes, de noix, de pistaches et nappés d'un sirop très sucré).
La bière locale est très bonne et les sodas sont très consommés.
Concernant le vin, on vous conseille le Château-des-rêves, le Shéhérazade, le Grand marquis, le Jardin du Nil, le Cape bay et le Beausoleil.
Les jus de fruits frais, servis dans une multitude de petites échoppes débitent partout en énormes quantités, à partir d'agrumes pressés à la demande. On vous déconseille vraiment les glaçons.
Côté tisanes, le choix ne manque pas et le café (`ahwa) est préparé à la turque.
Et bien sûr, le thé (shay) dont le meilleur est le shay baladi, servi dans un verre et très sucré
Pendant le ramadan, on peut vous demander de présenter votre passeport pour boire une bière, afin de s'assurer que vous n'êtes pas égyptien.
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