Malaisie
FORMALITES ADMINISTRATIVES
Passeport valable 6 mois après la date de retour et un billet d’avion prouvant votre intention de quitter le pays dans les 3 mois (billet aller-retour ou de continuation).
Pour un séjour supérieur à 3 mois, un visa est nécessaire.
CLIMAT
La péninsule malaise possède un climat équatorial marqué par la chaleur et l'humidité constantes.
On distingue les côtes, plus ensoleillées et rafraîchies par les influences océaniques (eau de mer à 26-29 °C), des terres basses de l'hinterland, plus étouffantes.
Ajoutons à cela, au nord de Kuala Lumpur, les terres hautes épousant les flancs de la grande chaîne de Titiwangsa. Là, il peut faire presque frais.
En raison du relief de la principale chaîne de montagnes, les villes situées à ses pieds, comme Kuala Lumpur ou Taiping, sont nettement plus humides que les sites côtiers comme Malacca ou Pangkor.
Il y a 2 périodes de mousson :
La mousson du nord-est (mousson d'hiver) : la plus intense des 2, elle s'impose de novembre-décembre à mars. Les vents du nord-est apportent des pluies particulièrement soutenues sur la côte est de la péninsule et dans les régions littorales du Sabah et du Sarawak (Bornéo).
La mousson du sud-ouest (mousson d'été) : elle domine de fin mai à septembre.
Elle apporte des pluies nettement moins abondantes que celles de la mousson d’hiver. Seule exception, l’île de Langkawi. Sur la côte est, protégée par le relief, encore moins de pluies que sur la côte ouest... La mousson du sud-ouest s’accompagne souvent de « coups de Sumatra » (vents violents).
De mi-mars à mi-mai et en octobre-novembre, ce sont les périodes les plus humides sur la côte ouest
Donc de mars à mai, puis septembre et octobre sont les meilleures périodes.
DECALAGE HORAIRE
Plus 06h00 en été à Kuala Lumpur et plus 7h00 en hiver.
DEVISE
Le ringgit (Rm).
On vous conseille les bureaux de change plutôt que les banques, d’autant que toutes les banques (ou agences bancaires) ne font pas le change. On trouve ces money changers (autorisés) dans tous les endroits touristiques, et bien sûr à Kuala Lumpur (dans les quartiers chinois et indien notamment). La plupart sont ouverts tous les jours.
Si vous comptez effectuer des retraits d’argent aux distributeurs, il est très vivement conseillé d’avertir votre banque avant votre départ (pays visités et dates). En effet, votre carte peut être bloquée dès le premier retrait pour suspicion de fraude.
Pour le retrait d’espèces, on trouve partout des distributeurs automatiques acceptant les cartes de crédit internationales (Visa, MaterCard...), y compris dans les petites villes.
Sinon, on peut payer par carte dans bon nombre d’hôtels, parfois même petits, mais aussi de restos et de boutiques, ainsi que dans la plupart des stations-service.
LANGUE
Le MALAIS, CHINOIS et l’ANGLAIS.
RELIGION
A majorité bouddhisme et musulman.
SANTE
Il est recommandé de faire le vaccin contre l'hépatite A et la typhoïde et d'être à jour sur les vaccins universels.
C’est un pays assez sûr sur le plan sanitaire. De plus, les soins y sont généralement de bonne qualité, prodigués dans des hôpitaux bien équipés, et les médicaments facilement disponibles.
La rage est assez rare, mais le vaccin est indispensable pour les séjours ruraux prolongés.
Evitez de boire de l’eau du robinet en dehors de la capitale.
TRANSPORT
Il existe 2 lignes ferroviaires principales. La plus importante dessert la côte ouest, depuis la Thaïlande jusqu'à Singapour, via Butterworth (Penang), Ipoh et Kuala Lumpur. L'autre traverse le centre en diagonale depuis Tumpat et Wakaf Bharu (gare de Kota Bharu), au nord-est du pays, jusqu'à Gemas.
Les tarifs sont invariablement bas et pourtant, les trains sont assez rapides et confortables
Un réseau de bus très dense relie toutes les grandes villes avec des bus express, plusieurs fois par jour et même toutes les 30 mn à 1h pour les liaisons les plus demandées (comme Kuala Lumpur-Malacca).
Les bus, climatisés et généralement confortables, sont un peu moins chers que les trains mais un peu plus lents sur certaines lignes. En revanche, la fréquence est plus élevée et, pour certaines destinations, c’est l’unique solution.
Certains bus régionaux se feront un plaisir de vous arrêter où vous voulez, pourvu que ce soit sur leur chemin.
Les taxis transportent au maximum 4 passagers, soit sur des itinéraires fixes, soit à la carte (plus chers). Bien plus coûteux que le bus et le train, ils ne présentent d'intérêt que si l'on a raté le dernier bus et/ou qu'une correspondance vous attend.
en louant une voiture, c’est évidemment comme ça que vous aurez le plus d’autonomie. On conduit à gauche (avec le volant à droite) mais rassurez-vous, on s’y habitue très vite, d’autant que la plupart des voitures sont automatiques et que la conduite n’a rien d’infernal.
Attention, le permis international est généralement exigé. Assurez-vous que votre véhicule est équipé d'un essuie-glace arrière.
L'état général du réseau routier est bon, et les trajets se font assez rapidement grâce aux autoroutes et aux routes rapides à 4 voies.
Si vous envisagez d’emprunter des dernières, le plus simple est d’acheter au premier péage (ou dans les stations-service) la carte Touch’n’Go, que l’on recharge en fonction de son trajet
On trouve principalement des trishaws à Malacca (le conducteur pédale à côté de vous), à Penang (vous êtes devant) et dans les États de Kelantan et de Terengganu.
VIE PRATIQUE
Besoin d’adaptateur multiprises.
Les Malais attachent beaucoup d'importance au comportement en société et à la tenue vestimentaire qui, pour eux, marquent le respect envers les autres.
La tradition malaise enseigne par ailleurs que l'étranger est un invité et doit être considéré comme tel.
On ne serre pas systématiquement la main. Pour saluer, un hochement de tête et un sourire suffisent, notamment, si vous êtes un homme, quand votre interlocuteur est une femme musulmane.
Ne jamais montrer du doigt, particulièrement une personne. Si l'on doit désigner quelque chose malgré tout, pointer alors la main droite, le poing fermé, mais pouce tendu dans la direction voulue.
Toujours enlever ses chaussures avant d'entrer dans une maison ou dans un lieu de culte (mosquée ou temple).
Ne pas toucher la tête des gens, y compris celle des enfants.
Ne pas manger avec la main gauche, considérée comme impure.
Ne pas éternuer ou se moucher à table... marque d'extrême incorrection.
En revanche, il est plutôt de bon ton de faire un peu (beaucoup) de bruit en mangeant quand on est invité chez quelqu'un, ne surtout pas arriver les mains vides. Si l’invitation est spontanée, accepter à la rigueur une boisson, décliner la nourriture (qui serait mangée au détriment des convives prévus). L’insistance de vos hôtes est une obligation dont la contrepartie est un refus tout aussi poli.
Ne jamais se baigner nu(e). Monokini à bannir pour les filles dans tout le pays et bikini à éviter sur la côte est et partout.
Pudeur dans la tenue vestimentaire. Le regard de l’autre importe dans la société. Ainsi, les femmes doivent éviter, en dehors des plages, de dévoiler cuisses et épaules.
Pas de disputes en public. Les habitants du pays ne se font jamais de scènes en public.
Les sultans sont très respectés par la population. Ne pas les critiquer en public et, en règle générale, éviter de juger la politique nationale.
Ne jamais avoir l'air de se moquer de quelqu'un. Les Malais sont un peuple fier.
TELEPHONE
De la France vers la Malaisie : 00 + 60 + indicatif de la ville + numéro local du correspondant.
De la Malaisie vers la France : 00 + 33 + numéro du correspondant sans le 0 initial.
On peut utiliser son propre téléphone portable en Malaisie, avec l’option « International ». Renseignez-vous auprès de votre opérateur sur les conditions d’utilisation de votre portable à l’étranger.
Certains opérateurs proposent des forfaits où 35 jours de roaming par an sont offerts dans le monde entier. On peut donc cumuler plusieurs voyages à l’étranger sans se soucier de la facture au retour.
CUISINE
On y mange aussi bien malais que chinois, thaïlandais ou indien, voire thaïlandais, japonais et indonésien.
On retrouve cependant bien souvent les mêmes aliments de base : riz (nasi) et nouilles (mee) sont présents dans chaque plat ; poulet, bœuf ou mouton sont les principales viandes (mutton désigne souvent la chèvre) ; le poisson, les crustacés (crevettes) ou les fruits de mer sont abondants sur les côtes.
Les épices relèvent le goût de toute préparation, souvent additionnés de lait de coco. Les plats très pimentés sont fréquemment accompagnés de concombres pour en atténuer le feu.
Les foodstalls et les hawkers sont des gargotes et stands de rue (stalls), souvent regroupés à un endroit donné. Ils font surtout dans la cuisine malaise et chinoise, préparée devant le chaland. C’est souvent délicieux et généralement (très) bon marché.
L’hygiène et la fraîcheur des produits sont également au rendez-vous.
Très souvent épicée, la cuisine malaise fait largement appel au sambal, une pâte de piment, crevette et citron vert.
Voici quelques spécialités :
Satay : brochettes de viande (bœuf ou poulet) marinées dans une délicieuse préparation à base d'épices et de cacahuètes avant d'être grillées au barbecue. En quelque sorte, le plat national malais, disponible à un prix dérisoire sur tous les marchés. On trouve aussi des satay de poisson, de chèvre ou même de tofu.
Nasi goreng : riz frit accompagné de viande et de légumes.
Mee goreng : même plat à base de nouilles.
Ayam goreng : poulet frit.
Rendang : bœuf aux épices mijoté longtemps, ce qui le rend particulièrement tendre. Un vrai délice quand il est bien préparé !
Nasi lemak : riz cuit dans du lait de coco servi pour le petit déj dans une feuille de bananier, avec une sauce pimentée, des concombres, des anchois secs et des cacahuètes grillées. Un œuf est souvent ajouté sur le dessus.
Nasi padang : un plat populaire d'origine indonésienne. Encore du riz vapeur, servi au choix avec viande ou poisson, frits, grillés ou en sauce (curry) et accompagnés de légumes marinés. Très copieux.
Soupes : sup kambing à base d'agneau, sup ayam à base de poulet et sup ekor à base de queue de bœuf. Apport de la Thaïlande voisine, la soupe tom yam (à la citronnelle et avec plein de bonnes choses dedans comme des feuilles de kaffir, du galanga et du piment) est vraiment excellente
Les desserts sont plutôt accessoires pour les Malaisiens. D'ailleurs, les desserts sont considérés comme des boissons.
Vous aurez :
Ais kacang ou ais batu campur (« ABC ») : de la glace pilée, de la jelly (gelée sucrée), des fruits, du sirop, un peu de maïs doux... et une bonne poignée de haricots, le tout arrosé de lait concentré !
Cendol : glace pilée, sucre de palme, lait de coco et vermicelles étranges et fluorescents.
Bubur cha cha : sorte de porridge à base de patates douces, taro, perles de tapioca et lait de coco avec, pour les puristes, du sucre de palme. Très onctueux.
Rojak : « salade » de mangue, pomme verte, ananas, goyave, jambu air, concombre, miel et... petits morceaux de calamar frit, sur lesquels on verse un coulis épais à base de crevettes séchées et piment !
Il existe également une grande gamme de fruits.
Concernant les boissons, ne soyez pas surpris de voir arriver un verre d'eau chaude sur la table du resto si vous n'avez pas précisé que vous vouliez de l'eau froide (air sejuk), c'est une habitude assez répandue
Le thé est très consommé en Malaisie
Dans les principaux Chinatowns du pays, on peut goûter les différentes infusions d’herbes chinoises,
Les sodas sont omniprésents.