FORMALITES ADMINISTRATIVES
Passeport valable encore 6 mois au moment du départ, et disposant d'au moins 3 pages vierges.
Un visa ou E-visa (visa touristique payant) est également nécessaire. Pour obtenir un visa, deux solutions :
• en passant par l’ambassade. Dans ce cas, vous devez fournir : un passeport ; un formulaire de demande de visa rempli à télécharger sur le site de l’ambassade ; 2 photos d’identité récentes en couleur sur fond clair ; 70 € payables en espèces ou par carte bancaire ; la copie des billets d’avion aller-retour ; une confirmation des vols ; l'attestation d'une agence pour un voyage organisé avec dates d’entrée et de sortie du pays, numéro de vol et liste des hôtels.
• par Internet (E-visa) en cliquant sur le lien suivant :
Visa Birmanie
CLIMAT
Le pays comprend deux grandes zones climatiques : Yangon, au sud, plus exposé à la mousson et à l'humidité, et Bagan-Mandalay, au centre, plus chaud et plus sec. Il fait moins chaud dans les régions montagneuses.
De juin à octobre : mousson permanente à Yangon, noyée sous la pluie, en particulier en juillet et août. Les côtes birmanes ne sont pas à l’abri des cyclones à cette période. Il faut vraiment éviter la côte à cette période, d’autant que la plupart des hôtels sont fermés. En revanche, le centre du pays est plus sec.
De novembre à février : la meilleure saison, où que vous alliez. Elle est sèche, toujours ensoleillée mais pas trop chaude.
De mars à mai : la saison chaude. Difficilement supportable, en particulier à Bagan et à Mandalay.
DECALAGE HORAIRE
Plus 4h30 en été à Mandalay et plus 5h30 en hiver.
DEVISE
Le kyat.
Les banques et les bureaux de change sont désormais légion dans toutes les villes et les sites touristiques du pays, permettant de changer sans problème les euros. On trouve également des distributeurs automatiques acceptant les cartes MasterCard et Visa dans toutes les grandes villes et les sites touristiques importants.
Il vaut mieux prévoir suffisamment d’argent liquide et utiliser la carte de paiement plutôt pour compléter votre budget pour éviter les commisions.
Il est conseillé de changer dans les banques (à l’aéroport ou en ville) ou chez les money changers officiels. Ne jamais changer dans la rue .
Attention, emportez de GROSSES COUPURES, toujours changées à un taux plus favorable, et surtout des BILLETS NEUFS, OU ALORS EN EXCELLENT ÉTAT, faute de quoi ils seront tout simplement refusés.
LANGUE
Le BIRMAN et l’ANGLAIS dans les grandes villes et sites touristiques.
RELIGION
A majorité bouddhiste.
SANTE
Il est recommandé de faire le vaccin contre l'hépatite A et la typhoïde et d'être à jour sur les vaccins universels.
Pour les séjours prolongés ou ruraux éloignés de plus de 48h de la capitale, le vaccin préventif contre la rage est très recommandé.
Evitez l’eau du robinet.
Il y a du paludisme en Birmanie, mais pas partout et pas tout le temps (surtout de mai à décembre).
TRANSPORT
Le taxi : pas de compteur, il faut se mettre d'accord sur le prix de la course.
Le vélo porteur (ou trishaw) est moins cher que le taxi, mais il est impératif de bien négocier quand même le prix de la course avant le départ,
L’autoroute à quatre voies entre Yangon et Mandalay a sensiblement diminué les temps de trajet sur les « grandes lignes » de bus.
Il est conseillé de réserver et d'acheter son billet à l'avance pour être sûr d'avoir une place.
Si vous faites un long trajet, a fortiori si vous prenez un bus de nuit, n'hésitez pas à choisir une compagnie plus chère qui vous assurera d’être dans un véhicule moderne, dit « VIP ».
Prendre le train, c’est oublier la course du temps pour s’enfoncer dans la Birmanie profonde, à bord de wagons hors d’âge sautillant et brinquebalant sur des lignes à l’agonie. C’est voir défiler des paysages souvent magnifiques.
Il est impensable qu’un étranger conduise un véhicule en dehors des villes : routes défoncées, signalisation uniquement en birman, code de la route inexistant. Il est donc fortement conseillé de louer une voiture avec chauffeur.
VIE PRATIQUE
Besoin d’adaptateur.
Le soleil se couchant tôt, vers 18h, vous devrez vous adapter à son rythme. Ce qui implique de se lever tôt.
On ne touche pas à la tête de quelqu'un. De même, la claque amicale dans le dos n'est nullement dans les traditions.
Pas de doigt pointé vers le visage de quelqu'un, même pour étayer une explication. Ça peut être interprété comme une remontrance, voire une menace. Sur un bateau, dans un train, si vous avez à passer par-dessus les jambes de quelqu’un, demandez-le avec le sourire. Dans la plupart des cas, le Birman repliera les jambes avec le même sourire.
En entrant dans une maison, en présence de l'hôte, se pencher légèrement, signe de courtoisie. Enlevez vos chaussures si vous en notez d'autres rangées près de la porte. En revanche, si la personne qui vous reçoit est chaussée, vous pouvez les garder.
Possibilité de serrer la main de l'hôte, quant à lui faire la bise, c'est tout à fait inopportun, même si vous êtes une femme.
Les cadeaux se reçoivent et s'offrent des deux mains, en s'inclinant légèrement. C’est d’ailleurs un geste d’une grande élégance, simple et humble.
Au restaurant : dans une gargote, si votre guide ou un ami mange avec les doigts, vous pouvez bien sûr en faire autant. En revanche, dans un resto de ville, ça aurait l'air plutôt démagogique.
Les anciens usages (encore en cours dans certaines régions du Nord) interdisent d'appeler quelqu'un d'important par son nom, mais il est d'usage de le faire par sa fonction. Pour les gens plus âgés, on devancera le nom par un U.
Si vous entendez siffler derrière vous dans la rue, il s'agit sans doute de quelqu'un vous demandant de lui céder le passage.
Pudeur birmane : éviter les marques trop prononcées d'affection et respecter la grande pudeur vestimentaire birmane.
Dans les pagodes et les temples, et souvent dans les monastères, il faut laisser ses chaussures et ses chaussettes à l'entrée, même dans les édifices en ruine couverts de lianes et végétation. Pas de shorts, bermudas (même pour les hommes), débardeurs, décolletés plongeants, etc. Pour la visite, contourner les bouddhas par la gauche.
On ne s'assoit pas dos au Bouddha et on ne pointe pas ses pieds dans sa direction, c'est très mal vu.
En principe, on ne serre pas la main d'un moine et, dans la mesure du possible, on ne s'en approche pas de trop près et l'on s'assoit plus bas que lui. On ne donne plus de nourriture à un moine après 12h.
Les Birmans sont à cheval sur la propreté vestimentaire. Rester propre est une marque de respect.
TELEPHONE
De la France vers la Birmanie : 00 + 95 + indicatif de la ville + numéro local du correspondant.
Du Birmanie vers la France : 00 + 33 + numéro du correspondant sans le 0 initial.
Si votre portable personnel fonctionne, n’acheter que la puce.
Attention, il faut avoir un portable débloqué. Bien vérifier que votre portable fonctionne avec la carte SIM locale car ce n’est absolument pas garanti.
CUISINE
La cuisine birmane s'est constituée par des apports ethniques autochtones.
Le repas birman « type » se compose d'un curry (hin) de viande ou de poisson, accompagné de riz (htamin), d'un bouillon et d'une multitude de petits plats, notamment de légumes. Tout est apporté tout en même temps sur la table, c'est le fameux « buffet birman ».
Les currys sont presque invariablement préparés avec de l'ail, du gingembre, des oignons, du curcuma, beaucoup d'huile et souvent aussi une substance omniprésente dans la cuisine birmane : le ngapi, une sorte pâte salée au goût de poisson ou de crevette.
Les Birmans mangent peu de bœuf, considérant cet animal comme un compagnon de travail. Surtout à Bagan et au mont Popa, pas trop de porc non plus, ce dernier étant mal vu des nat (esprits) !
Quant aux plats qui les accompagnent, il y en a pour tous les goûts : légumes en saumure, crus, cuits ou bouillis, mais aussi de petits mets typiquement birmans comme le balachaung (crevettes séchées et pilées avec de l'ail frit) et de nombreuses et délicieuses salades, ou thok, comme le ma gyi ywet thoke (jeunes feuilles de tamarin, un délice, hélas difficile à trouver) ou le la phet thoke, une suprenante (mais délicieuse) salade de feuilles de thé à la tomate et aux cacahuètes.
Après le repas, on vous apportera souvent de petits bonbons plats à base de jaggery (un sucre brut tiré de la sève du palmier).
Le petit déjeuner national est la mohinga, une soupe de poisson très salée aux nouilles. Et, bien sûr, il y a aussi les petits stands de rue proposant fritures et brochettes en tout genre.
La cuisine chinoise est également très répandue en Birmanie et, partout, vous trouverez des restos servant, outre les traditionnels currys birmans, une longue liste de plats chinois, dont les incontournables nouilles sautées ou khaut swel kyaw (fried noodles) et le riz frit ou htamin kyaw (fried rice).
Le thé : c'est la boisson nationale, comme un peu partout en Asie.
Les bières locales sont conditionnées en canettes.
On trouve aussi du vin birman : Aythaya, lancé par un Allemand près du lac Inle, ainsi qu'une production plutôt honorable d'un viticulteur français (Red Moutain).
On trouve assez facilement de bons et pas chers jus de fruits frais.
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