Îles Canaries
FORMALITES ADMINISTRATIVES
Carte d'identité ou passeport en cours de validité.
CLIMAT
Quasiment tout au long de l’année, les températures ressenties au niveau de la mer sont stables (16-26 °C), et le ciel offre plus de 2 800 h d’ensoleillement.
Seules les zones culminant à plus de 1 900 m sont parfois exposées au gel et à la neige. Cela étant, les variations existent : la calima, ce vent chaud chargé de sable en provenance du Sahara, peut faire grimper le thermomètre à 28 °C en février – et, a contrario, la tormenta (pluies diluviennes), en avril, peut imposer un certain froid.
El Hierro, La Palma et La Gomera (plus de 800 mm de précipitations annuelles au coeur du Garajonay) accrochent les nuages, tandis qu’à Tenerife et à Gran Canaria, ils effleurent les crêtes avant d’être chassés par un effet d’aspiration naturelle (baptisé l’effet venturi).
Quant à Fuerteventura et Lanzarote, elles les voient passer seulement.
On trouve sur les îles de nombreux microclimats:
Au niveau de la mer sur la ceinture côtière des îles occidentales, paradis des bananeraies, c’est un climat subtropical. Faible amplitude thermique. Relative saison des pluies de novembre à janvier.
À peine 60 mm de pluies certaines années et une forte amplitude thermique entre le jour et la nuit, c’est un climat subdésertique en particulier à Lanzarote.
Le climat continental subalpin concerne les plus hauts sommets de l’archipel ; roque de los Muchachos (La Palma), Teide (Tenerife), pico de las Nieves (Gran Canaria)
DECALAGE HORAIRE
Moins 1h.
DEVISE
L’euro (€)
Dans la quasi-totalité des villes et des villages, on peut retirer de l'argent aux distributeurs automatiques (cajeros automáticos) avec les cartes MasterCard, Visa ou Maestro.
LANGUE
L’ESPAGNOL.
RELIGION
À majorité catholique.
SANTE
Aucun vaccin n’est nécessaire mais il est conseillé d'être à jour de ses vaccins universels (diphtérie, tétanos, polio, coqueluche, hépatite A et B).
Pensez à vous procurer la carte européenne d'assurance maladie. Vous la recevrez sous quinze jours après en avoir fait la demande auprès de votre centre de sécurité sociale. Cette carte est personnelle, valable un an et fonctionne avec tous les pays membre de l'Union Européenne.
TRANSPORT
Excellente qualité des routes aux Canaries, aussi bien sur la très touristique route de Tenerife que sur la toute petite route de El Hierro.
Un permis français est suffisant.
Chaque île dispose d'un réseau de bus. Il est complet, efficace et de bonne qualité. Il dessert la plupart des villages, souvent même les plus reculés.
Seul problème dans certaines îles, les fréquences. Il n’y a parfois que 2 ou 3 bus par jour pour une destination donnée, surtout le week-end. Sur El Hierro par exemple, les fréquences sont très faibles quelle que soit la destination, et le réseau ne couvre pas tout le territoire.
Et sur La Gomera, les bus sont destinés essentiellement à permettre aux îliens de se rendre au travail, donc fonctionnent tôt le matin et en fin de d’après-midi, mais peu en journée.
Le taxi se révèle bon marché dans les îles – notamment dans les grandes villes comme Las Palmas de Gran Canaria ou Arrecife (Lanzarote).
VIE PRATIQUE
Pas besoin d’adaptateur.
Attention, à l'exception de certaines stations balnéaires (forcées de s'adapter aux touristes étrangers), les horaires des repas sont plus tardifs que ceux pratiqués en France. Pour le déjeuner, de 13h30 à 16h ; pour le dîner, de 20h30 à 23h
Les magasins sont généralement ouverts du lundi au samedi de 10h à 19h, avec une pause (de 13h30 à 16h30).
TELEPHONE
De la France vers les Canaries : 00 + 34 + indicatif de la ville + numéro local du correspondant.
Des Canaries vers la France : 00 + 33 + numéro du correspondant sans le 0 initial.
Depuis juin 2017, un voyageur européen titulaire d’un forfait dans son pays d’origine peut utiliser son téléphone mobile au tarif national dans les 27 pays de l’Union européenne, sans craindre de voir flamber sa facture.
CUISINE
La pomme de terre est la base de la cuisine canarienne et il en existe une grande variété. On parle de papas coloradas : patates noires, patates rosées, patates bonitas.
Les papas arrugadas : ces patates « ridées » peuvent être présentées en ramequin, avec du mojo, en tapas. On les trouve sur toutes les cartes de restaurant.
Le gofio : cette farine élaborée à partir de céréales préalablement grillées est l’aliment le plus ancien des Canaries, même s’il a évolué au fil des siècles.
Aujourd’hui, le gofio est en général moulu à partir de blé ou de maïs, ou d’un mélange des deux. Souvent utilisé pour épaissir les soupes, ou consommé avec du lait.
Le mojo rojo (picó) : une sauce rouge et goûteuse (voire très pimentée), servie traditionnellement en accompagnement des papas arrugadas, mais aussi de la viande rouge,
La ropa vieja : assez différente de la recette cubaine du même nom, il s’agit ici d’un plat à base de pois chiches, de viande effilochée de bœuf et de poulet et de... pommes de terre bien sûr. Un plat fort courant, à mi-chemin du ragoût et du sauté
Le puchero canario : c’est un pot-au-feu bien costaud, mêlant viande de bœuf (de préférence), porc, poulet, chorizo et lard, auxquels se mêlent chou, courgettes, citrouille, pois chiches, pommes de terre et patates douces.
Les viandes : dans le cochon tout est bon, côtes, côtelettes, filets mignons, lard frais ou grattons frits (chicharrones), on le retrouve sous toutes ses formes. Il en est de même pour le poulet. Plus local, le lapin (conejo), frit ou en ragoût accompagné de papas, ou la chèvre (cabra) en ragoût rustique ou délicieusement grillé.
Les poissons et fruits de mer : poulpe, calamar, sardine, bar, cabillaud et poissons divers, sans oublier les grandes moules ou le thon, grillé a la plancha par exemple, à déguster tout frais pêchés de la barcasse, dans les ports des différentes îles.
N’omettez pas les fromages, surtout celui d’El Hierro, fumé au bois de figuier et de figue de Barbarie, principalement confectionné à base de lait de chèvre, relevé d’un peu de lait de brebis et de vache.
Concernant les desserts, vous avez :
La leche asada : crème « catalane » à la façon de La Gomera. Renforcée de bâtons de cannelle, elle est passée au four
Le principe alberto (spécialité revendiquée de La Palma) n’abuse pas du sucre mais des amandes, mettant respectivement en valeur la douceur du miel et la subtilité d’une mousse au chocolat sur le léger croustillant d’un biscuit aux amandes.
La quesadilla d’El Hierro : petit gâteau au fromage (89 % !), légèrement citronné et relevé d’une pointe d’anis.
Le rhum est très développé aux Canaries.
Vous avez également le guarapo de La Palma : un jus de canne à sucre fraîche.
La bière est aussi très consommée.
Concernant le vin, les terres volcaniques et le climat confèrent aux cépages force et caractère.
Tenerife, avec 9 000 ha de vigne, propose d’intéressants vins, avec des rouges élaborés à base du cépage malvasía mais aussi de listán negro. On trouve la meilleure sélection de flacons à Sauzal, à la Casa del Vino, dans la région de Taraconte-Acentejo, au nord-est de l’île.
À Gran Canaria, on trouve de la vigne sur toute l’île. On produit ici surtout du rouge, listán negro en tête, suivi du negramoll, mais également des blancs, comme l’albillo.
À La Palma, le negramoll est la variété de rouge la plus commune. Côté blanc sec, le listán blanco domine, mais on a un faible pour l’albillo, essentiellement lié au nord, et sa fraîcheur fruitée.
Le bastardo negro, appelé baboso negro à El Hierro, fait la fierté des Herreños.
Lanzarote, grâce à ses terres volcaniques noires et à des procédés d’élevage originaux produit parmi les plus beaux vins des îles, à partir des cépages malvoisie et listán negro . Surtout des blancs élevés dans la belle plaine de La Geria qui regroupent les grands vignobles et les plus fameuses bodegas.