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BOLIVIE - INFORMATIONS PRATIQUES

bolivie carte monplanvoyage

 

FORMALITES ADMINISTRATIVES
Passeport valide encore 6 mois après la date de retour.
La Bolivie n’exige pas de visa pour les touristes français.
Pour un séjour de plus de 90 jours, un visa est nécessaire.

 

CLIMAT
L’Altiplano, au-dessus de 3 000 m, est marqué par une saison sèche qui s’étend d’avril-mai à octobre-novembre. C’est le meilleur moment pour visiter la région. En juillet et en août, au cœur de l’hiver austral, il peut faire très froid la nuit, surtout si le vent se lève.
Les grands sommets andins, la laguna Verde voient alors le mercure descendre à - 20 °C, - 30°C.
À La Paz, il peut geler, et Sucre se perd dans le brouillard et la neige bloque parfois le salar et le Sud-Lípez. Dans la journée, heureusement, le thermomètre remonte vite (15 à 20 °C). À cette période, les pluies sont rarissimes.

Les vallées tempérées du centre du pays bénéficient, elles, d’un climat globalement plus doux. À Cochabamba, il fait ainsi en moyenne 7 à 10 °C de plus qu’à La Paz. Mais il vous faudra y sortir les lainages le soir en juillet et en août. À l’époque des pluies, une chaleur étouffante envahit la région.

L’Amazonie et les plaines de l’Est (El Oriente, 67 % du pays) connaissent des hivers souvent très chauds (il peut faire 35-37 °C en août à Trinidad !), entrecoupés de coups de froid dus aux surazos (vents glacés patagoniens), qui obligent carrément à sortir le pull d’alpaga sous les cocotiers !
Au mois d’août, la région peut être recouverte d’une fumée dense (chaqueo), due aux cultures sur brûlis. En été, il pleut beaucoup. Vraiment beaucoup. En Amazonie, les routes et les pistes sont régulièrement coupées et impraticables.

 

DECALAGE HORAIRE
Décalage de moins 6h en été et moins 5h en hiver.

 

DEVISE
Le boliviano.

Attention aux vieux billets recollés qu'on vous refilera parfois : ils sont valables, mais à condition que le numéro de série soit le même à droite et à gauche du billet.

Aucun problème pour changer des dollars, voire des euros, soit dans les banques, soit dans les casas de cambio (bureaux de change), qu’on trouve un peu partout.

Ne comptez pas trop sur les cartes de paiement pour payer vos dépenses courantes, vous ne pourrez les utiliser que dans certains hôtels, restaurants ou boutiques chics des grandes villes.

En revanche, vous trouverez dans la plupart des villes des distributeurs automatiques de billets (cajeros automáticos) acceptant les cartes Visa et, plus rarement, MasterCard et Cirrus.

 

LANGUE
ESPAGNOL et le QUECHUA et l’AYMARA parlés par les locaux.

 

RELIGION
Majorité catholique.


SANTE
Pas besoin de vaccins mais il est recommandé d’être à jour de ses vaccinations « universelles » : diphtérie, tétanos, polio, hépatite B, et pour les séjours un peu longs, hépatite A.

Il est indispensable de contracter avant le départ une bonne assurance voyage. Avec une assurance, les soins sont couverts (analyses comprises) et, dans les bons hôpitaux, un médecin prendra contact avec celui de l’assurance pour décider s’il y a lieu d’effectuer un rapatriement ou non.

Pas de boissons non contrôlées (sauf bouillies : thé, café) et pas de glaçons non plus (sauf dans les restos ou cafés chic) ; éviter les crudités dans les petits restos pas chers, le lait et ses dérivés non industriels, les viandes peu cuites ou servies non fumantes

Pour l’eau, bouteille (scellée) obligatoire.

 

TRANSPORT
Même si le réseau se développe, le ripio (pistes) reste plus fréquent que l’asphalte

Les bus sont nombreux et bon marché, à défaut d’être particulièrement rapides et sûrs ! Les pannes ne sont pas rares non plus. Parmi les meilleures, citons El Dorado et Trans Copacabana I. Mais attention, les rachats sont courants et les changements de nom aussi. En règle générale, sur les longs trajets, les départs des différentes compagnies sont groupés en fin d’après-midi ou le soir, et le voyage se fait de nuit pour arriver au matin. Pour espérer dormir un peu, mieux vaut privilégier les « semi-cama » ou « cama », ces derniers étant pourvus de sièges fortement inclinables.
Avant le départ, dans tous les terminaux, une taxe de 1,50 à 3 Bs est imposée pour accéder aux quais.

Il convient de différencier le bus du micro et du minibus (combi). Là où le 1er dispose d’une cinquantaine de places, le 2e en a généralement une grosse trentaine et le 3e une quinzaine. Les micros, souvent vieillots et poussifs, circulent surtout en ville et sur les courtes distances. Les bagages voyagent toujours sur le toit. Généralement, on les couvre avec un plastique pour les protéger de la poussière et de la pluie

Relativement bon marché et bien pratique, l’avion permet un sacré gain de temps par rapport au bus.

Le réseau ferré bolivien marche plutôt bien, mais il est peu développé. Ferroviaria Andina dessert l’itinéraire Oruro-Uyuni-Tupiza- Villazón quatre fois par semaine avec les trains Expreso del Sur (un peu plus rapide) et Wara-Wara, ainsi que la ligne Uyuni-Avaroa (frontière chilienne) deux fois par semaine.
Plus à l’est, Ferroviaria Oriental relie Santa Cruz à Quijarro (frontière brésilienne) tous les jours sauf samedi, avec sièges cama et semi-cama (inclinables) et repas à bord.

À moins de vouloir se limiter aux seules routes asphaltées, un 4x4 est indispensable pour explorer le pays. Mieux vaut avoir l’expérience de la conduite dans les pays en voie de développement. Nombre de Boliviens achètent leur permis sans jamais le passer et les modes de conduite locaux sont assez offensifs.
Au volant, prenez garde à tout ce qui pourrait croiser votre route au détour d’un virage ou d’une côte, tels chiens, ânes, moutons, piétons, vaches et autres lamas, sans oublier les bus à contresens.
Gardez une conduite très prudente en toutes circonstances et tâchez de rester zen si un policier vous arrête pour une infraction plus ou moins imaginaire
N’oubliez pas de faire le plein dès que vous le pouvez : les stations-service sont assez éparses et pas toujours approvisionnées.

  

VIE PRATIQUE
Prévoyez un adaptateur car les prises sont à fiche plate.

Il faut respecter les règles traditionnelles de courtoisie. Les Boliviens ruraux doivent être considérés comme des paysans et non comme des indiens, c'est une insulte.

Il est permis de fumer dans tous les lieux publics sauf si une interdiction est affichée.
Pour les pourboires, les notes incluent 13% pour le service. On laisse en général 10% de la note dans les hôtels et les restaurants. Les bagagistes attendent aussi un pourboire pour chaque valise.

 

TELEPHONE
De la France vers la Bolivie : 00 + 591 + indicatif de la ville + numéro local du correspondant.
De la Bolivie vers la France : 00 + 33 + numéro du correspondant sans le 0 initial.

À moins d’avoir acheté une carte sim locale pour votre téléphone débloqué auprès d’Entel, Viva ou Tigo (10-80 Bs), le mieux est de se rendre dans les centros de llamadas et boutiques de téléphonie possédant des cabines avec décompte du prix de la communication.

On peut aussi y acheter une carte téléphonique prepagada, à gratter, ou utiliser un code transmis automatiquement par le commerçant.

 

CUISINE
La cuisine bolivienne n'est pas particulièrement variée, mais elle est extrêmement copieuse et a le mérite de décliner sous de nombreuses formes les ingrédients dont elle dispose.
Dans l'assiette, on retrouve pommes de terre, riz, pâtes, céréales andines, œufs, poulet, viande des camélidés, bovins et ovins qui arpentent l'Altiplano, et poissons d'eau douce.

La cuisine n’est pas particulièrement relevée, mais une sauce piquante est placée sur la table.
D’une part, il y a les restos fréquentés par les Boliviens eux-mêmes, surtout pour l’almuerzo du midi, où l’on mange « typique » pour trois fois rien. Le choix y est en général extrêmement limité (la soupe et le plat du jour) et l’hygiène pas toujours assurée

Autre catégorie, ceux fréquentés par les touristes, au moins trois fois plus chers (mais pas bien ruineux pour autant), pour une cuisine qui, si elle est souvent copieusement servie
Certaines proposent aussi un almuerzo. Il n’y a que dans les grandes villes que l’on trouve des restaurants un peu chic (mais très abordables) fréquentés aussi par la bourgeoisie locale et proposant une cuisine qui se veut plus élaborée.

Les pommes de terre omniprésentes, elles forment la base de l'alimentation des peuples andins.

Les céréales des Andes : on rencontre en particulier le quinoa, délicieux en soupe (aux légumes) ou avec du lait, même si on le trouve aussi sous forme de pain et de pâtes. Il occupait la place centrale dans l'alimentation inca. On trouve aussi la proche cañahua, moins répandue, le millmi (amarante) et le tarwi (graines de lupin des Andes).

Côté viandes, bœuf, lama et poulet prédominent.

Tous les restos servent les incontournables milanese de pollo ou de lama - de la viande panée - et le steak grillé sud-américain, le churrasco.
Sajta de pollo : poulet mijoté avec oignons, ail et cumin ; servi avec des pommes de terre.
Ají de lengua : langue de bœuf en sauce piquante.
Anticuchos : brochettes de cœur de bœuf + piments.
Fricassé : plat mijoté de porc au maïs et pommes de terre.
Chicharrones : morceaux de porc frit, servis avec maïs blanc et pommes de terre ou chuño. On en trouve partout sur les marchés.
Parillada : morceaux de viande et abats grillés au feu de bois. On apporte la parillada sur de petits barbecues portatifs et ça finit de cuire à table.
Pacumuto : brochettes de viandes (région de Santa Cruz).
Pique macho : originaire de Cochabamba, c’est une montagne de viande, saucisses en dés, frites froides, oignons et autres légumes, avec un œuf dur sur le dessus.
Salteña (ou empanada) : spécialité venue du nord de l’Argentine. C’est une sorte de chausson au poulet, à la viande et aux oignons ou aux légumes, excellent quand il est chaud. Accompagne souvent le petit-déjeuner ou sert d’en-cas dans la matinée. Quand elle est frite, la salteña devient une tucumana.
Toutes les soupes (sopas), appréciables en altitude, sont excellentes et peu chères. Goûtez le chairo à La Paz, à la viande de bœuf et d’agneau séché et, à Potosí, la k’arapulca, une soupe très consistante dans laquelle on plonge traditionnellement une pierre chaude pour la maintenir à température.
Pour les desserts, goûtez aux délicieux fruits, que l'on trouve partout en abondance : mangues, oranges, papayes... et fruits de la forêt en Amazonie.

Au petit déjeuner ou au goûter, les Boliviens prennent une boisson chaude, sucrée et épaisse à base de maïs violet, cannelle et clou de girofle : l’api. Il est souvent vendu avec des buñuelos (beignets) sucrés ou au fromage.
Autre boisson prisée, le refresco de quinoa, mélange de lait, de quinoa et de jus de pomme.
Le café matinal est toujours au lait car il est vraiment trop fort pour être bue en version petit noir.
Vous pourrez aussi goûter le populaire Coka Quina préparé à base d’extraits de feuilles de coca et de quinine).
Le mate de coca, simple tisane de feuilles de coca, au goût peu marqué, vous sera proposé un peu partout dans les hauteurs pour ses vertus anti-soroche (mal de l’altitude).
La chicha , confectionnée à base de maïs (et éventuellement de fruits) fermenté(s) au terme d’un processus long et complexe, est très réputée dans le département de Cochabamba, à Punata et Tarata. Elle est servie pure avec du clou de girofle ou avec du sorbet à la cannelle
Il existe aussi des bières locales et les amateurs de vin se rendront dans la région de Tarija, pour une tournée, avec dégustation, des exploitations locales.
Le singani, le pisco bolivien, une eau-de-vie de raisin, est largement utilisé dans les cocktails notamment l’incontournable chuflay (avec citron et Sprite) et les plus populaires le té con té (avec du thé).

 

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