FORMALITES ADMINISTRATIVES
Carte d’identité suffisante.
CLIMAT
Le climat est équatorial. La température reste constante toute l'année : en moyenne 26 °C, maxima à 33 °C.
Le rythme des saisons n’est donc marqué, dans cette région équatoriale, que par les pluies.
En janvier et février, le soleil et les averses tropicales se disputent la place : c'est la « petite saison des pluies ». De mars à mi-avril, c'est le petit « été de mars », encore bien ensoleillé. De mi-avril à fin juin, c'est la grande saison des pluies (et la saison de ponte des tortures luth).
La saison sèche s'étend de juillet-août à novembre.
Sur le littoral, la chaleur humide est tempérée par les alizés ; elle est plus intense en forêt, mais les nuits y sont fraîches et moites
La Guyane est épargnée par les cyclones.
Prévoir du liquide pour les déplacements en dehors des villes principales.
DECALAGE HORAIRE
Décalage de moins 5h en été et moins 4h en hiver.
DEVISE
L’euro (€).
Les cartes de crédit (Visa, MasterCard, Eurocard, American Express) sont acceptées dans les hôtels, restaurants et boutiques, du moins en ville.
LANGUE
FRANÇAIS et FRANÇAIS CRÉOLE entre locaux
RELIGION
Majorité catholique.
SANTE
Les normes et infrastructures sanitaires sont identiques à celles de la métropole, au moins sur la bande littorale. Les séjours en forêt ne présentent pas de danger particulier, pour peu que l’on prenne quelques précautions élémentaires.
Il faut être à jour sur les vaccinations « universelles » : diphtérie, tétanos, polio, hépatite B, et pour les séjours un peu longs, hépatite A.
Le vaccin contre la fièvre jaune est obligatoire. Pour ceux qui l'ont déjà fait, il est valable 10 ans.
Pour ceux qui séjournent en forêt ou en zone rurale, le vaccin contre la typhoïde et le traitement antipaludique sont vivement conseillés.
L’eau du robinet est potable sur le littoral et dans les principaux bourgs à l'intérieur des terres.
En forêt, prévoir des bouteilles d’eau capsulées et des comprimés désinfectants, de type Micropur.
On peut se baigner sans danger dans les fleuves de Guyane. Certes, la couleur brune de l’eau de mer n’est pas forcément attrayante de prime abord, mais elle n’est pas pour autant signe de pollution.
SAMU : 15.
Centre hospitalier de Cayenne : 05-94-39-50-50.
TRANSPORT
Il n’existe pas de réseau ferroviaire en Guyane.
La route principale, de bonne qualité, relie le Brésil et le Surinam en longeant la côte. Elle dessert toutes les villes du littoral, notamment Cayenne, Kourou et Saint-Laurent-du-Maroni, et certaines communes de l'intérieur (Roura, Régina, Saint-Georges). La RN2 se termine à Saint-Georges-de-l'Oyapock, à l'est du territoire.
En dehors de cette bande littorale, le réseau routier n’est pas très dense ; il est parfois même sous-équipé. À l'intérieur de la région, les routes laissent parfois place à des pistes. Attention, certaines d'entre elles sont réservées aux professionnels de l'exploitation forestière et de l'orpaillage. Mais dans certaines régions, les fleuves sont, avec l'avion, le seul moyen de circuler.
Pour rejoindre les communes qui ne sont pas desservies en bus depuis Cayenne, on peut prendre les minibus ou taxis collectifs de 9 places, qui partent lorsqu'ils sont pleins. Les horaires sont donc variables. Ils partent de la gare routière située face au canal Laussat, à Cayenne, pour desservir les communes du littoral.
Il est préférable de se renseigner sur les conditions de location de voiture et de réserver à l’avance.
Attention, tous les villages n’ont pas de pompe à essence ! S’assurer avant de partir que l’on disposera de réserves suffisantes.
La pirogue est le seul moyen, en dehors de l’avion, de s’enfoncer à l’intérieur jusqu’à Maripasoula, Saül ou encore Camopi, en remontant des fleuves. Le voyage s’effectue à bord de pirogues en bois ou en aluminium, équipées de moteurs hord-bord, qui peuvent accueillir de 8 à 14 passagers. Adaptées pour la navigation dans les rapides, les pirogues sont conduites par des Noirs-Marrons (Bushinengés), maîtres dans l’art de la manœuvre entre les sauts (rapides) et les bancs de sable.
Il est déconseille toute expédition en forêt ou sur un fleuve sans guide professionnel.
VIE PRATIQUE
Pas besoin d’un adaptateur car les prises sont les mêmes qu’en métropole.
En forêt voici quelques principes de confort et précautions de base à avoir :
Porter des vêtements longs en coton, des chaussures fermées et s’enduire de répulsif contre les insectes.
Prévoir un poncho pour les averses, un vêtement chaud pour la nuit (fraîche en forêt).
La moindre plaie doit être soigneusement désinfectée, sans quoi l’humidité ambiante risque de l’aggraver.
La nuit, retourner ses chaussures sur des bâtons plantés dans le sol, pour éviter d’y trouver des squatters au réveil.
Suivre les sentiers balisés, ou bien un guide expérimenté, pour éviter de se perdre.
TELEPHONE
De la France vers la Guyane : 00 + 594 + numéro local du correspondant.
De la Guyane vers la France : 00 + 33 + numéro du correspondant sans le 0 initial.
Il y a des cabines téléphoniques à cartes un peu partout, même dans les plus petits villages.
Loin du littoral, l'accès est parfois difficile. Quelques rares villages amérindiens, bushinengés ou de l'intérieur ne disposent pas de téléphone, comme par exemple Saül, au cœur de la région.
On peut utiliser son portable en activant l'option monde.
CUISINE
La cuisine en Guyane est à l’image de ceux qui la font : métissée, cosmopolite, et pimentée
En entrée, il y a notamment les accras, ou marinades, de morue ou de crevettes, le boudin guyanais, etc.
On trouvera dans son assiette des poissons et gibiers locaux aux noms souvent inconnus des métropolitains.
La Guyane offre diverses manières de préparer les plats. Le blaff est un court-bouillon relevé à base d’oignons, d'ail, de céleri, mais aussi de basilic, de clous de girofle, de piment... Les fricassées (ragoûts de viandes) sont une spécialité de la cuisine guyanaise. Signalons aussi la pimentade, sorte de court-bouillon à la sauce tomate, et le rôti cougnade, à base de poisson grillé.
Le bouillon d’awara est le « plat national », traditionnellement servi à Pâques ou à la Pentecôte, préparé plusieurs jours à l’avance. L'awara est un palmier dont la pulpe du fruit sert de liant à un ragoût agrémenté de poulet et de poissons boucanés. On fait mijoter ensemble, pendant des heures, moult déclinaisons porcines (jambon cru, lard fumé, queue de cochon), chou, concombres, aubergines, haricots, morue dessalée, poisson boucané, poulet farci, crevettes.
Ici, les crevettes sont reines. Des petites sea-bob aux grosses shrimps(crevettes géantes), on les consomme en brochettes, en beignets (marinades) ou encore en blaff.
Il y a une grande variété de poissons : l’acoupa à la chair blanche et tendre, le machoiran, le mérou, le coumarou, le vivaneau, le requin, sans oublier le piraye, nom local du piranha ! On les mange aussi en blaff, ou bien grillés et accompagnés de jus de citron ou d’une sauce au lait de coco.
Pour le gibier, c’est incontournable, il sera servi en fricassée. Cette sorte de ragoût accommode aussi bien la viande blanche que rouge, la volaille que le porc. Il est accompagné de riz, de haricots rouges ou de couac (sorte de semoule).
Les épices tels que la muscade, gingembre, girofle, cannelle, poivre et piment restent incontournables dans les recettes locales.
Les fruits exotiques que l’on trouve ici sont proposés à la crème, en tartes, en flans, en gâteaux, et surtout en délicieux sorbets.
La boisson locale est le rhum, très consommée sur place.
Concernant le vin, il reste importé donc très cher.
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